
Selon lui, compte tenu de l’importance de la pêche pour le Sénégal que le Président Macky Sall a dégagé 5 milliards FCFA pour subventionner les moteurs des pirogues. « Chaque pêcheur qui achète un moteur, reçoit 1 million FCFA », signale le ministre de la pêche De même, souligne-t-il, la subvention des gilets pour les pêcheurs a fait passer leur prix de 5.000 FCFA à 2.500 FCFA. « L’Etat débourse 6 milliards FCFA chaque année pour subventionner le carburant des pêcheurs », affirme encore M. Gueye. Selon lui, d’autres actions sont en cours ou programmées comme la construction des infrastructures (quais de pêche dans plusieurs localités du pays, aires de transformation, port de pêche etc.), la construction de 19 complexes frigorifiques pour 10 milliards FCFA et l’achat de 350 camions frigorifiques neufs. « Un chantier important est la géo-localisation des pirogues qui permettra très prochainement de pouvoir identifier tout pêcheur en mer et de le secourir sans chercher à savoir où il se trouve parce que géolocalisé. Ce qui va diminuer de manière drastique les pertes en vies humaines en mer», a laissé entendre le ministre.
Vu l’importance de la pêche qui, au 31 décembre 2015, était en tête des exportations du Sénégal, Oumar Gueye en conclut qu’il faut réévaluer l’apport de ce secteur dans l’économie sénégalaise. Il étaye ses propos par le fait que ce secteur « est à cheval entre les trois secteurs primaire, secondaire et tertiaire ».
Selon le ministre, le débat d’idées riche et précieux qui découle de la journée internationale des gens de mer, permettra de poser des jalons de la réflexion. « L’objectif est d’identifier et de promouvoir toutes les nouvelles opportunités qui s’offrent au secteur de l’économie maritime, notamment, dans le cadre de la diversification des nouvelles filières identifiées comme étant porteuses de croissance ».
El Hadj Diakhaté
Vu l’importance de la pêche qui, au 31 décembre 2015, était en tête des exportations du Sénégal, Oumar Gueye en conclut qu’il faut réévaluer l’apport de ce secteur dans l’économie sénégalaise. Il étaye ses propos par le fait que ce secteur « est à cheval entre les trois secteurs primaire, secondaire et tertiaire ».
Selon le ministre, le débat d’idées riche et précieux qui découle de la journée internationale des gens de mer, permettra de poser des jalons de la réflexion. « L’objectif est d’identifier et de promouvoir toutes les nouvelles opportunités qui s’offrent au secteur de l’économie maritime, notamment, dans le cadre de la diversification des nouvelles filières identifiées comme étant porteuses de croissance ».
El Hadj Diakhaté