Sahel : Lancement d’un nouveau projet de renforcement de la résilience

Lundi 9 Mars 2020

Un nouveau projet visant à renforcer la résilience des communautés rurales du Sahel au changement climatique par la mise en place d’équipements et d’infrastructures modernes pour la sélection de variétés de cinq spéculations a été lancé ce 9 mars à Dakar, au Sénégal.


Financé par l’Union européenne, le projet « Renforcement des réseaux et des capacités
institutionnelles en amélioration des plantes pour le développement de cultures résilientes
répondant aux besoins des paysans d’Afrique de l’Ouest » dénommé Abee sera mis en œuvre par le Coraf.

Un consortium d’acteurs ayant fait leurs preuves dans le développement de la sélection végétale au Sahel et en Afrique de l’Ouest est impliqué dans la mise en oeuvre. Il comprend le Centre de recherche agricole pour le développement international (Cirad), AfricaRice/ Integrated Breeding Platform, l’Institut sénégalais de recherches agricoles du Sénégal/Centre d’études régionales pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse, l’Institut de l’Environnement et de recherches agricoles du Burkina Faso (Inera) et l’Institut national de recherche agronomique (Inran) du Niger.

«Abee apportera une meilleure approche à la coordination de la sélection variétale aux niveaux régional et national en plaçant les sélectionneurs du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal au coeur de l’action pour développer et moderniser leurs pratiques de sélection et mieux identifier les demandes du marché », renseigne un communiqué de presse.

«Dans le cadre du Programme pour la productivité agricole en Afrique de l’Ouest, nous avons réalisé des progrès substantiels dans la mise en place des infrastructures de recherche sur les céréales au Sahel et dans toute l’Afrique de l’Ouest »,  déclare le Dr Abdou Tenkouano, directeur exécutif du Coraf. Cette intervention, précise-t-on, offre une formidable opportunité au Coraf et à ses partenaires de renforcer davantage le système de sélection des céréales (mil, sorgho et fonio) et des légumineuses (arachide et niébé) , mais aussi de renforcer la résilience de nos communautés rurales qui souffrent du fardeau du changement climatique.

Abee vise à atteindre plus de 40 000 bénéficiaires directs en cinq ans. «Le projet offre une opportunité aux pays bénéficiaires non seulement de moderniser leurs programmes de sélection de variétés de différentes cultures et de renforcement des systèmes de semences, mais aussi, par le biais du transfert de technologie, de bonnes pratiques », déclare le Dr Sylvie Lewicki, directrice régionale du Cirad.

«À terme, le projet améliorera l’accès des agriculteurs aux variétés à haut rendement. Cela permettra d’améliorer encore la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages et des familles bénéficiaires », ajoute  le Dr Mella Mamane, directeur général de l’Inran.

«Grâce au projet Abee, les petits exploitants agricoles auront accès à des variétés résistantes au climat et adaptables aux réalités locales et commerciales », note le Dr. Hamidou Traoré, directeur de l’Inera.
Adou FAYE
Actu-Economie



1.Posté par sene babacar le 09/03/2020 19:22 (depuis mobile)
Dommages que ce projet va encore retarder nos bonnes pratiques resilientes de cinq ans
A la limite en réalité veut on vraiment se développer
aucun.impact avec le Coraf quels sont les résultats qui ont impacté la vie de. nos comme autre
changeons

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