SENEGAL : Le Secteur privé appelé à s’impliquer dans le financement de la recherche

 ‘’Or, il est admis actuellement que l’Etat ne peut pas être présent partout et par conséquent ces ressources ont besoins de ressources additionnelles et celles-ci sont principalement apportées par les contributions de partenaires au développement ’’, a-t-il ajouté,  à la journée de la célébration de la journée de la renaissance scientifique de l’Afrique (JRSA) sous le thème : « Quels nouveaux mécanismes de financement de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) au Sénégal ».
‘’Mais c’est parce que la recherche est un secteur stratégique, les partenaires au développement réfléchiront avant d’intervenir dans ce secteur, stratégique pour notre développement’’ a fait savoir M. Ndiaye.
Il explique que ‘’c’est la raison pour laquelle les financements ne répondent pas tellement à nos besoins d’abord du fait de leur volume, ensuite ces financements sont liés à la conjoncture des Etats qui nous assistent eux même. Mais aussi et surtout que nos partenaires de financements s’adressent à des projets et non à des programmes continus’’.
‘’La difficulté de ce financement par projet se répercute sur l’efficacité des chercheurs. Parce qu’un chercheur travail souvent sur un programme financé pour deux ou trois ans .Ainsi un  an avant la fin de ce programme,  il réfléchit déjà à la continuité de son action non pas à l’intérieur de son projet mais pour un autre projet’’ .
Selon lui, ‘’ pour éviter tous cela, il nous faut des financements de programmes pluri -annuel qui s’adresse à une thématique donné et qui va permettre aux chercheurs de disposer de la tranquillité d’esprit qui est nécessaire pour conduire un programme continu’’.
Les financements doivent être innovants et sortir du cadre traditionnel. Il ne s’agit pas de dire que  l’Etat va augmenter ces ressources budgétaires affectées à la recherche, en revanche, on ne va pas se battre pour dire aux partenaires au développement d’accroître leur financements ou même de s’orienter vers des programmes, ce qu’il faut c‘est imaginer de nouvelles sources’’.
Des idées ont été avancées ensuite, parmi lesquelles, il a été retenue que le secteur privé doit être le principal utilisateur des résultats de la recherche d’où son implication dans le financement.
Par ailleurs, ‘’nous devons imaginer des partenariats de recherche secteur- privé exploiteurs des résultats de chercheurs pour voir comment de manière innovante on peut les engager pour contribuer de manière substantielle dans le financement ‘’.
Ndeye Maguette Kébé