Revue du portefeuille de la BAD au Sénégal : Plus de 913 milliards FCFA mobilisés par la BAD au profit du Sénégal, selon le Ministre de l’économie et des finances Amadou Bâ

Mercredi 12 Mars 2014

La coopération avec la Banque africaine de développement (BAD) a permis de mobiliser 913 milliards FCFA de 1972 à nos jours pour le financement d’une soixantaine de d’opérations, a déclaré mercredi à Dakar M. Amadou Bâ ministre de l’économie et des finances.


Le Ministre de l’économie et des finances du Sénégal, Amadou Bâ
Le Ministre de l’économie et des finances du Sénégal, Amadou Bâ
Le Ministre qui s’exprimait à l’ouverture officielle de la revue annuelle conjointe de la coopération entre la BAD et le gouvernement du Sénégal a salué l’esprit de partenariat de la coopération entre la BAD et son gouvernement, qui a permis d’aboutir à ce niveau de financement.
Selon le ministre, la revue annuelle du portefeuille de la BAD au Sénégal est une occasion d’assurer une concertation entre les acteurs impliqués dans la mise en œuvre  du programme de coopération entre la BAD et le Sénégal, en vue d’en identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations appropriées pour une meilleure efficacité dans la réalisation des activités.   Il a affirmé que la préparation  de cette revue entre ses services et les experts de la BAD a permis de constater une nette amélioration de la situation du portefeuille. Il a ainsi soutenu que des avancées significatives ont été également notées en matière de délais de traitement des dossiers, de passation de marchés et de maîtrise des procédures de la BAD grâce notamment aux formations dont ont bénéficié les responsables des projets sur ces aspects. Il estime aussi que le renforcement du bureau régional de la BAD à Dakar en personnel et en pouvoir de décision, a joué en faveur des progrès notables réalisés.
Malgré les progrès notés, Amadou Bâ estime que « des efforts restent encore à fournir notamment sur la question des audits ». Selon lui « le non dépôt à date échue des rapports d’audit constitue une cause de suspension des décaissements.  Or, avance-t-il encore, les longs délais enregistrés dans leur réalisation ne favorisent pas  leur dépôts à temps en raison notamment des multiples rejets  dont ils font fréquemment l’objet ». M. Bâ, a, à ce titre, préconisé une concertation entre les acteurs de la chaîne de l’audit des projets sur les causes des rejets afin de proposer des solutions qui devaient être immédiatement appliquées.
El Hadj Diakhaté
 
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