La liste des PMA est revue tous les trois ans par le Comité des politiques de développement, un groupe d’experts indépendant qui fait rapport au Conseil économique et social de l’ONU. Dans les rapports qu’il présente à ce dernier, le Comité des politiques de développement peut recommander que des pays soient ajoutés à la liste des PMA ou qu’ils en soient retirés (on parle alors de «reclassement»).
Le Comité des politiques de développement a utilisé les critères du revenu par habitant, du capital humain et de la vulnérabilité économique, à son dernier examen de la liste, en mars 2018 (voir encadré ci-dessous). À ces trois critères correspondent différents seuils qui servent à déterminer quels pays doivent être ajoutés à la liste et quels pays seront reclassés.
Un pays remplit les conditions requises pour être ajouté à la liste des PMA s’il atteint les seuils prévus à cet effet pour chacun des trois critères et si sa population n’excède pas 75 millions d’habitants. Cependant, il n’obtiendra le statut de PMA que si son gouvernement l’accepte.En règle générale, un pays remplit les conditions requises pour sortir de la catégorie des PMA s’il atteint les seuils définis pour au moins deux critères sur trois lors au cours d’au moins deux examens consécutifs de la liste.
Toutefois, si un PMA présente un revenu national brut par habitant sur trois ans qui est au moins égal au double du seuil requis pour sortir de la catégorie (c’est-à-dire 2 460 dollars) et que ce résultat est jugé durable, il pourra être rayé de la liste quels que soient ses résultats au titre des deux autres critères.
En 2018, il y avait donc 12 PMA admissibles ou pré-admissibles au reclassement. Si on ajoute ces 12 cas dans lesquels les critères de reclassement sont remplis à celui des deux pays qui ont obtenu leur reclassement depuis 2011 (Guinée équatoriale et Samoa), et compte tenu du fait que le Soudan du Sud a été ajouté à la catégorie en 2012, le bilan global du reclassement en 2018 est que les critères de reclassement ont été atteints par 29 % des PMA.
Pathé TOURE
Le Comité des politiques de développement a utilisé les critères du revenu par habitant, du capital humain et de la vulnérabilité économique, à son dernier examen de la liste, en mars 2018 (voir encadré ci-dessous). À ces trois critères correspondent différents seuils qui servent à déterminer quels pays doivent être ajoutés à la liste et quels pays seront reclassés.
Un pays remplit les conditions requises pour être ajouté à la liste des PMA s’il atteint les seuils prévus à cet effet pour chacun des trois critères et si sa population n’excède pas 75 millions d’habitants. Cependant, il n’obtiendra le statut de PMA que si son gouvernement l’accepte.En règle générale, un pays remplit les conditions requises pour sortir de la catégorie des PMA s’il atteint les seuils définis pour au moins deux critères sur trois lors au cours d’au moins deux examens consécutifs de la liste.
Toutefois, si un PMA présente un revenu national brut par habitant sur trois ans qui est au moins égal au double du seuil requis pour sortir de la catégorie (c’est-à-dire 2 460 dollars) et que ce résultat est jugé durable, il pourra être rayé de la liste quels que soient ses résultats au titre des deux autres critères.
En 2018, il y avait donc 12 PMA admissibles ou pré-admissibles au reclassement. Si on ajoute ces 12 cas dans lesquels les critères de reclassement sont remplis à celui des deux pays qui ont obtenu leur reclassement depuis 2011 (Guinée équatoriale et Samoa), et compte tenu du fait que le Soudan du Sud a été ajouté à la catégorie en 2012, le bilan global du reclassement en 2018 est que les critères de reclassement ont été atteints par 29 % des PMA.
Pathé TOURE