«Nous demandons la réforme du système fiscal international, pour que l’impôt soit acquitté là où l’activité́ crée de la richesse et du profit, et qu’une action plus ferme soit menée contre la fraude et l’évasion fiscales, et contre le blanchiment d’argent et autres flux financiers illicites qui font perdre à l’Afrique plus de 100 milliards de dollars par an », a déclaré M. Sall.
Dans la même dynamique, il dit militer pour une autre vision du paradigme relationnel avec le continent africain, une vision qui sera débarrassée de préjugés et fondée sur des partenariats rénovés et mutuellement bénéfiques.
«L’Afrique n’a pas besoin de tutelle. L’Afrique a besoin de partenariat. Nous voulons des échanges plus équitables, qui n’exagèrent pas la perception du risque de l’investissement en Afrique ; qui rémunèrent à leurs justes prix les matières premières, qui protègent les droits du pays d’accueil comme les intérêts de l’investisseur, et qui favorisent la création de chaînes de valeurs locales », a martelé le chef de l’Etat. Il a également invité à la mise œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, y compris l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en soutien à la transition énergétique et à l’adaptation au changement climatique.
Macky Sall a aussi fait un plaidoyer en faveur de l’éducation. «Nous appelons au respect des engagements convenus à la 3ème Conférence de reconstitution du Fonds du partenariat mondial pour l’éducation de février 2018 à Dakar, pour mobiliser 3,1 milliards de dollars sur trois ans, en faveur de l’éducation et de la formation », a plaidé M. Sall. «Une gouvernance mondiale plus inclusive, des échanges plus équilibrés, une fiscalité́ internationale réformée et l’exécution des engagements agréés : voilà̀, pour l’Afrique, les véritables enjeux du multilatéralisme aujourd’hui », a ajouté le président de la République.
Adou FAYE
Dans la même dynamique, il dit militer pour une autre vision du paradigme relationnel avec le continent africain, une vision qui sera débarrassée de préjugés et fondée sur des partenariats rénovés et mutuellement bénéfiques.
«L’Afrique n’a pas besoin de tutelle. L’Afrique a besoin de partenariat. Nous voulons des échanges plus équitables, qui n’exagèrent pas la perception du risque de l’investissement en Afrique ; qui rémunèrent à leurs justes prix les matières premières, qui protègent les droits du pays d’accueil comme les intérêts de l’investisseur, et qui favorisent la création de chaînes de valeurs locales », a martelé le chef de l’Etat. Il a également invité à la mise œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, y compris l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en soutien à la transition énergétique et à l’adaptation au changement climatique.
Macky Sall a aussi fait un plaidoyer en faveur de l’éducation. «Nous appelons au respect des engagements convenus à la 3ème Conférence de reconstitution du Fonds du partenariat mondial pour l’éducation de février 2018 à Dakar, pour mobiliser 3,1 milliards de dollars sur trois ans, en faveur de l’éducation et de la formation », a plaidé M. Sall. «Une gouvernance mondiale plus inclusive, des échanges plus équilibrés, une fiscalité́ internationale réformée et l’exécution des engagements agréés : voilà̀, pour l’Afrique, les véritables enjeux du multilatéralisme aujourd’hui », a ajouté le président de la République.
Adou FAYE