Migration : L'Union européenne met en place un agenda pour juguler la migration clandestine

Vendredi 15 Mai 2015

L'Union européenne a rendu public ce vendredi, un agenda européen en matière de migration indiquant les mesures immédiates qui seront prises pour faire face à la situation de crise qui règne en Méditerranée, ainsi que les actions à entreprendre au cours des prochaines années pour mieux gérer les migrations dans tous leurs aspects, selon un communiqué de cette organisation.


« L'agenda présenté ce jour apporte une réponse à l'échelle européenne, en combinant les politiques intérieures et extérieures, en tirant le meilleur parti des agences de l'UE et des outils dont celle-ci dispose, et en y faisant participer tous les acteurs », relève-t-on dans le communiqué.
 
En termes d’actions immédiates l’UE annonce le triplement des capacités et des ressources disponibles en 2015 et 2016 pour les opérations conjointes Triton et Poséidon de Frontex.   Un budget rectificatif pour 2015 a été adopté ce jour pour garantir les fonds nécessaires soit un total de 89 millions d'euros. En outre, il y a la proposition d'activer, pour la première fois, un mécanisme d'urgence pour aider les États membres confrontés à un afflux soudain de migrants. A cela s’ajoute la proposition, d'ici la fin du mois de mai 2015, d'un programme de réinstallation à l'échelle de l'UE pour offrir 20 000 places, réparties dans tous les États membres, à des personnes déplacées qui ont manifestement besoin d'une protection internationale en Europe, avec un financement spécifique supplémentaire de 50 millions d'euros  pour 2015 et 2016. L’UE annonce d’autre part  l'examen, dans le cadre de la Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC), d'une éventuelle opération dans la Méditerranée pour démanteler les réseaux de passeurs et lutter contre le trafic de migrants, dans le respect du droit international. 
« Avec ces mesures audacieuses, l'UE prouve sa volonté de mettre un terme à la tragédie que vivent les personnes qui fuient les guerres, les persécutions et la pauvreté.» a déclaré Mme Federica Mogherini, haute représentante et vice-présidente de l'UE. De son coté M. Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté estime que l'Europe ne peut pas être simple spectateur quand des êtres humains perdent la vie.
El Hadj Diakhaté
 
Actu-Economie


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