Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, la seule façon durable de résoudre les déplacements actuels de personnes est d'améliorer la situation des droits de l'homme dans leurs pays d'origine. Mais en attendant, poursuit-il, les pays d'Europe doivent trouver un moyen de résoudre la crise migratoire actuelle de manière systématique et respectueuse des droits des personnes concernées, y compris dans le cadre de l'accord entre l'UE [Union européenne] et la Turquie.
Selon les termes de cet accord, signé en mars dernier, souligne un communiqué, les nouveaux migrants arrivés en situation irrégulière en Europe depuis la Turquie et dont la demande d'asile est rejetée (ou ne demandant pas l'asile) sont renvoyés en Turquie.
De même, le Haut-Commissaire a estimé qu'il était entièrement possible de créer des systèmes de gouvernance de la migration fonctionnels, y compris pour un grand nombre de personnes, sur la base d'une détermination «équitable et efficace» des besoins individuels de protection.
«Si les gouvernements européens peuvent enlever l'hystérie et la panique de l'équation, et s'ils essaient tous de contribuer à une solution, je suis convaincu qu'ils seront en mesure d'atteindre cet objectif», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Zeid s'est déclaré inquiet de l'augmentation du nombre de migrants détenus en Europe, y compris dans les 'points chauds' en Grèce et en Italie.
«Je déplore l'ampleur de la rhétorique anti-migrants dont nous avons été les témoins sur l'ensemble du continent européen», a ajouté M. Zeid, soulignant que cette rhétorique favorise un climat de division, de xénophobie, voire même de violence, comme cela a été le cas en Bulgarie.
Pathé TOURE
Selon les termes de cet accord, signé en mars dernier, souligne un communiqué, les nouveaux migrants arrivés en situation irrégulière en Europe depuis la Turquie et dont la demande d'asile est rejetée (ou ne demandant pas l'asile) sont renvoyés en Turquie.
De même, le Haut-Commissaire a estimé qu'il était entièrement possible de créer des systèmes de gouvernance de la migration fonctionnels, y compris pour un grand nombre de personnes, sur la base d'une détermination «équitable et efficace» des besoins individuels de protection.
«Si les gouvernements européens peuvent enlever l'hystérie et la panique de l'équation, et s'ils essaient tous de contribuer à une solution, je suis convaincu qu'ils seront en mesure d'atteindre cet objectif», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Zeid s'est déclaré inquiet de l'augmentation du nombre de migrants détenus en Europe, y compris dans les 'points chauds' en Grèce et en Italie.
«Je déplore l'ampleur de la rhétorique anti-migrants dont nous avons été les témoins sur l'ensemble du continent européen», a ajouté M. Zeid, soulignant que cette rhétorique favorise un climat de division, de xénophobie, voire même de violence, comme cela a été le cas en Bulgarie.
Pathé TOURE


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