Selon l’Agence Umoa-titres, au 1er janvier 2019, le programme indicatif de financement des Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sur le marché par adjudication d’un montant initial de 2 723 milliards de FCFA, ressort en baisse de 10% comparé au programme de l’année 2018 qui était de 3 018 milliards de FCFA.
Ce programme d’émission, explique l’agence dirigée par Adrien Diouf, était en cohérence avec le niveau des réalisations des Etats sur l’année 2018 (2 433 milliards de FCFA) compte tenu de l’absence du Sénégal sur le marché régional depuis 2017.
Le programme d’émissions des Etats de l’Union sur le marché par adjudication sur l’exercice 2019 tel que publié par l’Agence Umoa-Titres fin décembre 2018 faisait donc ressortir un montant prévisionnel de 2 723 milliards réparti sur 118 opérations.
Par ailleurs, confie l’agence, dans le cadre du calendrier initial 2019, il est noté une prépondérance des émissions d’Obligations assimilables du trésor (Oat) représentant 53% du volume global contre près de 47% pour les émissions de Bons assimilables du trésor (Bat).
Cette allocation est justifiée, à en croire l’équipe de Adrien Diouf, par la volonté des Etats émetteurs de rallonger la durée de vie moyenne de la dette et de réduire le risque de refinancement observé sur le portefeuille de la dette intérieure.
En effet, argue-t-elle, les émissions effectuées en 2017 et 2018, dans un contexte de liquidité modérée, ont été fortement orientées sur des maturités à court terme, venant ainsi dégrader les indicateurs sur la durée de vie du stock de la dette.
Bassirou MBAYE
Ce programme d’émission, explique l’agence dirigée par Adrien Diouf, était en cohérence avec le niveau des réalisations des Etats sur l’année 2018 (2 433 milliards de FCFA) compte tenu de l’absence du Sénégal sur le marché régional depuis 2017.
Le programme d’émissions des Etats de l’Union sur le marché par adjudication sur l’exercice 2019 tel que publié par l’Agence Umoa-Titres fin décembre 2018 faisait donc ressortir un montant prévisionnel de 2 723 milliards réparti sur 118 opérations.
Par ailleurs, confie l’agence, dans le cadre du calendrier initial 2019, il est noté une prépondérance des émissions d’Obligations assimilables du trésor (Oat) représentant 53% du volume global contre près de 47% pour les émissions de Bons assimilables du trésor (Bat).
Cette allocation est justifiée, à en croire l’équipe de Adrien Diouf, par la volonté des Etats émetteurs de rallonger la durée de vie moyenne de la dette et de réduire le risque de refinancement observé sur le portefeuille de la dette intérieure.
En effet, argue-t-elle, les émissions effectuées en 2017 et 2018, dans un contexte de liquidité modérée, ont été fortement orientées sur des maturités à court terme, venant ainsi dégrader les indicateurs sur la durée de vie du stock de la dette.
Bassirou MBAYE