Loi de finances 2017 : Hausse de 7.07% du budget du ministère de l’Environnement et du Développement durable

Mardi 6 Décembre 2016

Le projet de budget du ministère de l’Environnement et du Développement durable a été arrêté à la somme de 23 222 477 020 FCFA en 2017 contre 21 688 747 080 FCFA en 2016, soit une hausse de 1 533 729 940 FCFA en valeur absolue et 7.07 en valeur relative.


Loi de finances 2017 : Hausse de 7.07% du budget du ministère de l’Environnement et du Développement durable
Dans les débats, les députés ont déploré la vétusté  des bâtiments qui abritent les services des Eaux et Forets de la région de Ziguinchor et ont insisté sur la nécessité de les réhabiliter.
Concernant la région de Kolda, à cause des mauvaises récoltes  de cette année et du vol de bétail qui appauvrissent les populations, les parlementaires ont demandés au ministre Abdoulaye Bibi Baldé de prendre des mesures discriminatoires positives  pour que les jeunes puissent rester dans leurs terroirs et y vivre dignement.
Malgré la hausse du budget, les députés estiment qu’il est insuffisant au regard des objectifs du département. L’environnement étant un des secteurs d’activités les plus important du PSE, il est nécessaire de prendre en compte, chaque année les différents programmes et leur assurer un financement adéquat.
Abordant les sociétés minières, la représentation nationale  sollicite l’appui du ministère en faveur de Kédougou, dans le cadre de son projet de ville écologique. Dans la même lancée, elle a insisté sur la nécessité de prendre des mesures par rapport à l’unité  d’exploitation de Mako qui va bientôt démarrer.  Au niveau de Sabodala, les résidus d’exploitation sont surplace et les populations redoutent la pollution de mare. C’est pourquoi les députés exhortent les services à être vigilant et exigeants pourque les mesures d’accompagnement  soient bien mises en routes.
Evoquant les changements climatiques, les parlementaires estiment qu’au Sénégal, les connaissances climatiques se limitent seulement aux chercheurs, techniciens  et à quelques décideurs. Les populations ont peu d’informations sur les changements climatiques et versent la plupart du temps  dans le fatalisme. De ce fait, ils préconisent une démarche pédagogique qui prend en charge l’information et la sensibilisation de celles-ci sur ses conséquences.
Concernant la brèche de Saint Louis, les députés ont lancé un cri de cœur car, selon eux, le problème reste entier depuis 2012. Les populations de Saint Louis et des alentours sont d’avis que cette question n’est pas prise au sérieux par l’Etat.
Les députés ont également demandés lors des débats  que des actions de répressions pérennes soient envisagées contre la déforestation. Il est évident, diront-ils que les déprédateurs de nos forêts sont en connivence avec certaines populations sur place.
Oumar  Nourou
Actu-Economie


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