«Ainsi, il a rappelé que, conformément aux dispositions de l’article 47 de la loi organique n°2020-07 du 26 février 2020, la loi de finances initiale peut être modifiée par une loi de finances rectificative (Lfr), dans l'une des trois hypothèses suivantes :
(i) si les grandes lignes de l'équilibre budgétaire ou financier, défini par la loi de finances de l'année, se trouvent bouleversées, notamment par l'intervention de décrets d'avance ou d'annulation de crédits ;
(ii) si les recettes constatées augmentent ou diminuent sensiblement par rapport aux prévisions de la loi de finances de l'année ;
(iii) s’il y a intervention de mesures législatives ou réglementaires affectant, de manière substantielle, l'exécution du budget », lit-on dans le rapport fait par l’Assemblée nationale.
En l’espèce, le ministre a souligné que le présent projet de loi de finances rectificative n’est pas seulement un instrument technique. Il est une manifestation de l’engagement de l’État à rendre compte avec rigueur et transparence de la gestion des ressources publiques.
Il a aussi indiqué qu’au plan international, l’économie mondiale reste marquée par une forte incertitude malgré une légère amélioration. En effet, selon les dernières prévisions du Fmi, la croissance devrait atteindre 3,2 % en 2025, mais cette perspective demeure fragile du fait de l’intensification des tensions commerciales liées aux mesures protectionnistes américaines, du maintien de politiques monétaires restrictives dans les grandes économies et de l’impact croissant des risques climatiques.
Au niveau régional, il expliquera que l’Afrique subsaharienne fait preuve de résilience avec une croissance attendue de 4,1 % en 2025.
L’Uemoa conserve un dynamisme particulier, avec une progression du PIB réel estimée à 5,9 %. Toutefois, ces performances restent vulnérables aux aléas climatiques et aux tensions sécuritaires persistantes dans la sous-région, dira-t-il.
À ces facteurs externes est venu s'ajouter la révision de la croissance du Pib pour 2025 à 7,8 %, contre 8,8 % initialement prévu, a-t-il précisé. Cette baisse d’un point s’explique surtout par l’ajustement du secteur des hydrocarbures, tandis que la croissance hors hydrocarbures est estimée à 3,8 %. En plus, au dernier trimestre de l'année 2025, l’exécution budgétaire fait apparaître, selon le ministre, des changements notables venant s'ajouter à ceux déjà actés à travers une première loi de finances rectificative pour l'année 2025 (Lfr 1).
Sous ce rapport, le ministre relèvera que ce second projet de loi de finances rectificative pour l’année 2025 se justifie par la prise en charge des éléments que sont : la constatation d’une baisse des recettes budgétaires, la régularisation des dépenses budgétaires, notamment les décrets d’avance, l’ajustement des dépenses financées sur ressources extérieures ainsi que la mise en conformité avec la nouvelle architecture gouvernementale.
Adou FAYE
(i) si les grandes lignes de l'équilibre budgétaire ou financier, défini par la loi de finances de l'année, se trouvent bouleversées, notamment par l'intervention de décrets d'avance ou d'annulation de crédits ;
(ii) si les recettes constatées augmentent ou diminuent sensiblement par rapport aux prévisions de la loi de finances de l'année ;
(iii) s’il y a intervention de mesures législatives ou réglementaires affectant, de manière substantielle, l'exécution du budget », lit-on dans le rapport fait par l’Assemblée nationale.
En l’espèce, le ministre a souligné que le présent projet de loi de finances rectificative n’est pas seulement un instrument technique. Il est une manifestation de l’engagement de l’État à rendre compte avec rigueur et transparence de la gestion des ressources publiques.
Il a aussi indiqué qu’au plan international, l’économie mondiale reste marquée par une forte incertitude malgré une légère amélioration. En effet, selon les dernières prévisions du Fmi, la croissance devrait atteindre 3,2 % en 2025, mais cette perspective demeure fragile du fait de l’intensification des tensions commerciales liées aux mesures protectionnistes américaines, du maintien de politiques monétaires restrictives dans les grandes économies et de l’impact croissant des risques climatiques.
Au niveau régional, il expliquera que l’Afrique subsaharienne fait preuve de résilience avec une croissance attendue de 4,1 % en 2025.
L’Uemoa conserve un dynamisme particulier, avec une progression du PIB réel estimée à 5,9 %. Toutefois, ces performances restent vulnérables aux aléas climatiques et aux tensions sécuritaires persistantes dans la sous-région, dira-t-il.
À ces facteurs externes est venu s'ajouter la révision de la croissance du Pib pour 2025 à 7,8 %, contre 8,8 % initialement prévu, a-t-il précisé. Cette baisse d’un point s’explique surtout par l’ajustement du secteur des hydrocarbures, tandis que la croissance hors hydrocarbures est estimée à 3,8 %. En plus, au dernier trimestre de l'année 2025, l’exécution budgétaire fait apparaître, selon le ministre, des changements notables venant s'ajouter à ceux déjà actés à travers une première loi de finances rectificative pour l'année 2025 (Lfr 1).
Sous ce rapport, le ministre relèvera que ce second projet de loi de finances rectificative pour l’année 2025 se justifie par la prise en charge des éléments que sont : la constatation d’une baisse des recettes budgétaires, la régularisation des dépenses budgétaires, notamment les décrets d’avance, l’ajustement des dépenses financées sur ressources extérieures ainsi que la mise en conformité avec la nouvelle architecture gouvernementale.
Adou FAYE


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