‘’L’Etat du Sénégal, à travers l’OQSF en charge de la coordination des actions d’éducation, développe une stratégie de promotion de l’inclusion financière et de lutte contre les activités criminelles tendant à polluer notre tissu économique par le phénomène du blanchiment et le noircissement de l’argent sale’’, a-t-il notamment dit.
M. Ndao s’exprimait au cours d’un atelier de formation et de sensibilisation des associations de consommation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, qui se tient sur deux jours à Saly-Portudal, dans le département de Mbour, à l’initiative de l’OQSF.
‘’L’inclusion financière et la lutte contre le blanchiment de capitaux sont considérées comme des objectifs complémentaires qui se renforcent mutuellement’’, a signalé Habib Ndao.
D’après lui, l’inclusion financière et le blanchiment de capitaux sont des délits financiers qui ont des effets économiques néfastes car ils peuvent saper l’intégrité, la stabilité des systèmes financiers, dissuader les investisseurs étrangers, perturber les flux de capitaux internationaux, compromettre la stabilité financière et les résultats macroéconomiques d’un pays.
‘’Dès lors, les actions de sensibilisation de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constituent non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité économique’’, a insisté le secrétaire exécutif de l’OQSF.
Il fait noter que la problématique du blanchiment d’argent sale considérée souvent comme une question taboue, reste encore méconnue des populations en général. Habib Ndao relève qu’il est communément admis que le financement du terrorisme fait appel à des procédés identiques ou très proches de ceux utilisés pour le recyclage des capitaux d’origine criminelle.
‘’En ce qui concerne le financement du terrorisme, ce n’est toujours pas l’origine des fonds qui est suspecte, mais leur destination, le soutien et l’exécution d’actes terroristes, au terme d’un processus de noircissement ou +reverse money laundering+’’, a expliqué M. Ndao.
Il estime que dans ce contexte marqué par la globalisation et l’instantanéité des échanges, les services offerts par les multiples établissements bancaires sont ‘’naturellement exposés’’ à ce fléau.
Par ailleurs, Habib Ndao soutient avoir reçu des ‘’instructions fermes’’ d’intégrer dans le programme d’éducation financière de l’OQSF, des sessions de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment d’argent sale, la fraude et le financement du terrorisme.
‘’Cette commande gouvernementale montre la volonté politique du Chef de l’Etat de lutter contre la fraude, le financement du terrorisme, la corruption, entre autres fléaux’’, a-t-il fait valoir, soulignant qu’’’à ce jour’’, le Sénégal est le seul pays ouest-africain à disposer d’un document cadre de lutte contre la corruption.
Récemment, avance-t-il, une loi sur les actes terroristes a été votée, ‘’mal comprise de l’opposition’’ dont la raison est de répondre à l’appel de la communauté internationale pour être en conformité avec les normes internationales sur cette guerre financière.
Serigne Makhtar Fall
M. Ndao s’exprimait au cours d’un atelier de formation et de sensibilisation des associations de consommation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, qui se tient sur deux jours à Saly-Portudal, dans le département de Mbour, à l’initiative de l’OQSF.
‘’L’inclusion financière et la lutte contre le blanchiment de capitaux sont considérées comme des objectifs complémentaires qui se renforcent mutuellement’’, a signalé Habib Ndao.
D’après lui, l’inclusion financière et le blanchiment de capitaux sont des délits financiers qui ont des effets économiques néfastes car ils peuvent saper l’intégrité, la stabilité des systèmes financiers, dissuader les investisseurs étrangers, perturber les flux de capitaux internationaux, compromettre la stabilité financière et les résultats macroéconomiques d’un pays.
‘’Dès lors, les actions de sensibilisation de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constituent non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité économique’’, a insisté le secrétaire exécutif de l’OQSF.
Il fait noter que la problématique du blanchiment d’argent sale considérée souvent comme une question taboue, reste encore méconnue des populations en général. Habib Ndao relève qu’il est communément admis que le financement du terrorisme fait appel à des procédés identiques ou très proches de ceux utilisés pour le recyclage des capitaux d’origine criminelle.
‘’En ce qui concerne le financement du terrorisme, ce n’est toujours pas l’origine des fonds qui est suspecte, mais leur destination, le soutien et l’exécution d’actes terroristes, au terme d’un processus de noircissement ou +reverse money laundering+’’, a expliqué M. Ndao.
Il estime que dans ce contexte marqué par la globalisation et l’instantanéité des échanges, les services offerts par les multiples établissements bancaires sont ‘’naturellement exposés’’ à ce fléau.
Par ailleurs, Habib Ndao soutient avoir reçu des ‘’instructions fermes’’ d’intégrer dans le programme d’éducation financière de l’OQSF, des sessions de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment d’argent sale, la fraude et le financement du terrorisme.
‘’Cette commande gouvernementale montre la volonté politique du Chef de l’Etat de lutter contre la fraude, le financement du terrorisme, la corruption, entre autres fléaux’’, a-t-il fait valoir, soulignant qu’’’à ce jour’’, le Sénégal est le seul pays ouest-africain à disposer d’un document cadre de lutte contre la corruption.
Récemment, avance-t-il, une loi sur les actes terroristes a été votée, ‘’mal comprise de l’opposition’’ dont la raison est de répondre à l’appel de la communauté internationale pour être en conformité avec les normes internationales sur cette guerre financière.
Serigne Makhtar Fall