
M. Birima Mangara, ministre du budget du Sénégal
« Au moment où nos frontières physiques subissent les assauts répétés de la mondialisation de l’économie et de l’essor des grands ensembles avec comme corollaire la libre circulation des personnes et des biens, il est fort regrettable de constater que les adeptes des pratiques illicites exploitent ces opportunités de développement de nos Etats à des fins criminelles », a laissé entendre le ministre du budget. Selon lui, face à cette situation, les forces de défense et de sécurité se doivent de s’organiser pour apporter une réponse adaptée.
« Cette réponse, ajoute-t-il, qui doit avoir pour effet de faciliter les échanges commerciaux licites et les flux réguliers de voyageurs et d’endiguer les fléaux pouvant en découler, ne peut dès lors se trouver que dans la gestion coordonnée de nos frontières ». Selon M. Mangara, cela nécessite au plan international, un cadre juridique adapté qui peut se traduire par une coopération locale entre les fonctionnaires des deux côtés de la frontière, une coopération bilatérale entre Etats voisins et une coopération multinationale. Le ministre à, à cet égard magnifier la coopération exemplaire qui existe déjà entre les douanes sénégalaises et celles du Mali et de la Guinée, liées par des accords de coopération et d’assistance administrative mutuelle. « Toutefois, l’existence de cadres juridiques de coopération doit pleinement se manifester sur le terrain par une réelle coordination des actions, et au besoin, par une harmonisation de certains contrôles et interventions à la frontière », affirme le ministre du budget.
El Hadj Diakhaté
« Cette réponse, ajoute-t-il, qui doit avoir pour effet de faciliter les échanges commerciaux licites et les flux réguliers de voyageurs et d’endiguer les fléaux pouvant en découler, ne peut dès lors se trouver que dans la gestion coordonnée de nos frontières ». Selon M. Mangara, cela nécessite au plan international, un cadre juridique adapté qui peut se traduire par une coopération locale entre les fonctionnaires des deux côtés de la frontière, une coopération bilatérale entre Etats voisins et une coopération multinationale. Le ministre à, à cet égard magnifier la coopération exemplaire qui existe déjà entre les douanes sénégalaises et celles du Mali et de la Guinée, liées par des accords de coopération et d’assistance administrative mutuelle. « Toutefois, l’existence de cadres juridiques de coopération doit pleinement se manifester sur le terrain par une réelle coordination des actions, et au besoin, par une harmonisation de certains contrôles et interventions à la frontière », affirme le ministre du budget.
El Hadj Diakhaté