Sensibiliser pour favoriser l’inclusion financière ! Tel est l’un des objectifs que s’est fixé l’Observatoire de la qualité des services financier. En effet, après avoir organisé un atelier de sensibilisation et de formation à l’intention des journalistes économiques en novembre dernier, dans le but de les aider à s’approprier les facteurs de l’inclusion financière, la structure dirigée par Habib Ndaw continue sa mission, cette fois-ci, en s’adressant aux étudiants de l’IAM.
Pour Habib Ndaw, « l’objectif de cette session organisée dans les locaux de l’institut de Moustapha Guirassy est de sensibiliser les jeunes sur la nécessité de dérouler un programme d’éducation financière pour qu’ils en soient les relais ». Parce que, argue le médiateur financier, ces jeunes seront plus riches que la génération actuelle au vue des découvertes et mutations qui s’opèrent continuellement.
D’où la nécessité, selon M. Ndaw, de les initier en éducation financière dont le fondement est naturellement l’état de reflexe d’épargner, d’éviter le gaspillage, de connaitre la différence entre l’actif et le passif, de mettre les connaissances acquises dans le domaine de l’éducation financière au profit de l’exploitation future de leurs entreprises. Aussi, note-il, cela permettra aux jeunes d’avoir une connaissance solide des différents produits financiers, de savoir les grandes mutations qui guettent le monde pour pouvoir anticiper et faire des choix raisonnables.
Pour sa part, Moustapha Guirassy s’est réjoui de la tenue de cette première session dédiée aux étudiants au sein de son établissement. Pour lui, l’IAM est préoccupé depuis longtemps par la question liée à l’inclusion financière. En ce sens il rappelle que chaque année l’Institut africain de management envoie ses étudiants à Kédougou pour les amener à vivre le quotidien des populations.
Cela est motivé d’après M. Guirassy par le fait que « celui qui dirige une entreprise, participe à la transformation du pays, du continent, ne peut pas mieux le faire s’il ne connait pas le quotidien des populations ».
Il est d’avis, par ailleurs qu’une éducation financière inclusive permettra à « nos Etats de récupérer toutes les opportunités qui les échappent dans le cadre, notamment, de ce qui se passe et se fait en marge de l’économie dite formelle pour ainsi renforcer nos économies».
Bassirou MBAYE