INDUSTRIES EXTRACTIVES : DES SERVICES ÉVALUÉS À PRÈS DE 1000 MILLIARDS DE FRANCS CFA

Lundi 24 Février 2020

Les services de restauration, d’hébergement ou autres à fournir au personnel évoluant dans les industries extractives au Sénégal, dans les années à venir, sont évaluées à près de 1000 milliards de francs CFA, a indiqué, la présidente du Comité national d’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (CN-ITIE), le Pr Awa Marie Coll Seck.


INDUSTRIES EXTRACTIVES : DES SERVICES ÉVALUÉS À PRÈS DE 1000 MILLIARDS DE FRANCS CFA
’’Nous avons évalué les services de restauration, d’hébergement, d’hôtellerie ou autres à fournir dans quelques années au personnel évoluant dans les industries extractives à 999 milliards de francs CFA’’, a dit Mme Seck. Elle s’exprimait vendredi lors d’un atelier régional de partage du rapport de conciliation de l’l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), portant sur les données fiscales de 2018. ’’Ce qui veut dire qu’il y a de l’argent que les populations, les entreprises nationales ou internationales peuvent capter en offrant différents services’’, a-t-elle ajouté, en présence des autorités administratives de la région et des acteurs de la société civile.
 

’’C’est pour cela, a-t-elle préconisé, nous devons bien travailler pour nous assurer de cette manne financière. Nous devons encore faire plus d’efforts pour nous conformer aux appels d’offres et cahiers de charge’’. Elle a indiqué que sur des marchés de plus de 20 milliards de francs CFA attribués par appels d’offres en 2018 par le secteur extractif, un milliard est revenu aux entreprises nationales.  ’’C’est dire donc qu’il y a encore un travail de mise à niveau à faire pour permettre à nos entreprises de compétir à l’échelle mondiale et bénéficier de ces marchés’’, a -t-elle ajouté.

Dans cette perspective, elle a souligné, que la loi sur le contenu local, ’’présente beaucoup d’espoir’’ pour les entreprises’’ puisqu’aujourd’hui le Sénégal a légiféré en faveur d’une préférence nationale.

Elle a rappelé que le contenu local est la contribution qu’un projet pétrolier, gazier, ou minier apporte à l’économie locale, régionale, ou nationale en plus des revenus versés au gouvernement. ’’Ces contributions peuvent prendre la forme d’emplois, d’achat de biens et de services de formation et de projets sociaux’’, a-t-elle précisé.

La présidente du CN-ITIE a souligné qu’en ce qui concerne la région de Fatick, ’’il y aura du pétrole au niveau du bloc de Sangomar d’ici quelques années’’. ’’Il y a donc de grandes perspectives et nous voulons que les populations se préparent déjà en investissant dans des activités privées pour bénéficier des retombées financières du secteur extractif’’, a lancé l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale.

L’adjoint au gouverneur de Fatick chargé du développement, Abdou Diop, a de son côté, indiqué que le projet pétrolier Sangomar (Fatick) concentre des réserves de pétrole estimées à plus de 630 millions de barils. ’’La décision finale d’investissements a été entérinée en janvier 2020 marquant ainsi le début d’un projet en plusieurs phases qui devrait générer des revenus pour les décennies à venir et la première production de pétrole est attendue en 2023’’, a ajouté M. Diop.

 APS
 
Actu-Economie


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