ERNEST DIKOUM, DIRECTEUR REGIONAL D’EMIRATES « Nous couvrons aujourd’hui 23 destinations en Afrique … »

Lundi 17 Juin 2013

ERNEST DIKOUM, DIRECTEUR REGIONAL D’EMIRATES « Nous couvrons aujourd’hui 23  destinations en Afrique … »
Comment se porte Emirates sur une destination comme le Sénégal et le marché sous-régional?
On se porte bien et comme vous le savez, on est au Sénégal depuis le 1er septembre 2010. Nous  passons à notre troisième année d’opération, la destination est en croissance, les taux de remplissage sont en croissance. Est-ce  qu’on a atteint nos objectifs ?  Pas encore !  On y travaille. On utilise  le Sénégal comme une plateforme sous-régionale et nous  avons des passagers qui viennent de toutes les capitales de la sous-région, à partir du Cap Vert  jusqu’au Niger. Donc des  passagers qui  passent par Dakar et  continuent par nos vols,  pour aller dans le monde entier.  On a des  passagers qui incroyablement,  partent d’ici pour aller au  Brésil. Ils passent par Dubaï, parce qu’ils aiment voyager avec Emirates.  Les gens ne le réalisent pas encore, mais on est une des plus grandes compagnies en Afrique. Cela veut dire, en  termes de compagnies étrangères  vers  l’Afrique, on a une capacité énorme. On a environ, si je ne me trompe pas, près de 32 ou 33 vols par jours, sur l’Afrique. C’est  extrêmement important et on ne va pas s‘arrêter là. Nous couvrons aujourd’hui 23  destinations en Afrique,  et nous allons ouvrir d’autres destinations très bientôt. L’Afrique est parmi les zones de croissance  considérée d’une importance capitale pour la compagnie. Aujourd’hui, si vous voyez ce qui se passe dans l’aérien,  l’Europe est saturé, l’Amérique du nord est saturé, l’Asie, plus ou moins. Les zones de croissance ne sont qu’en Afrique, l’Amérique latine et la Chine. Donc, si tout se passe bien, Emirates va continuer à accroître le nombre de ses fréquences en Afrique. Pour vous donner une idée, nous venons de l’Est vers l’Afrique et les gens ne le réalisent pas, parce qu’ils voient les rotations qui viennent des compagnies européennes. Mais si on essaie de séparer Air France de KLM, Iberia de British Airways, on est le plus gros transporteur vers l’Afrique.
Emirates affiche des résultats positifs, quelle est la part de l’Afrique dans ces résultats ?
Il serait très difficile de vous donner  en chiffre la part des revenus de l’Afrique dans les opérations d’Emirates.  Mais sachez qu’en termes de pourcentage, le marché africain est très important sur le résultat global de la compagnie. Là, je pourrais peut être vous dire qu’en termes de revenus, l’Afrique n’est vraiment pas négligeable, on devrait être à  plus  de 15% du volume mondial en tant que région. C’est vraiment important et il faut savoir que dans certaines villes  comme Johannesburg, on a deux groupes,  trois vols par jour, Lagos deux vols par jours. Donc, il y a en Afrique du Sud  cinq vols par jours. Pour vous dire que, l’Afrique en général est un marché très important pour notre compagnie.
 
Vingt-cinq années de résultats positifs, quelle est le secret de Emirates ?
Comme notre chairman, Cheick Ahmed aime à le dire, le secret d’Emirates est sa capacité de pouvoir faire confiance à ses équipes, à son personnel et dans le génie de pouvoir recruter les meilleurs talents dans le monde entier. Sachez qu’aujourd’hui, on a  plus de 165 nationalités qui travaillent pour Emirates.  On  est un groupe de 60.000 employés et le personnel vient des quatre coins du monde. Vous allez trouver un Camerounais d’origine que je suis, qui travaille au côté d’un Péruvien ou à côté d’un Argentin ainsi de suite. Et, on le fait dans une vision bien  précise, et une vision de rentabilité du service et de la sûreté,  la sécurité qui est à la base de notre succès. Vous savez, on est la compagnie qui utilise des avions de dernière génération. Déjà,  seul pour l’A380, on a 36 appareils en service et une soixantaine  en commande. Nous investissons toujours sur les appareils de dernière génération. Tout ça fait partie de notre secret dans la rentabilité. On ne laisse aucune idée en veilleuse. Il faut toujours qu’on essaie d’exploiter, pour nous rendre compte qu’on maximise. Si vous prenez l’exemple du Sénégal,  quand on est venu, en dehors  des Sénégalais  que nous employons sur place,  une  trentaine, une centaine d’autres ont été recrutés et travaillent à Dubaï,  pour le compte d’Emirates. Et, on le fait à travers le monde entier.
Propos recueillis par Ismaïla Ba
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