Selon un communiqué de presse, la mission a échangé avec les autorités sur les actions nécessaires pour traiter le cas de fausse déclaration avant son examen par le Conseil d’administration du Fmi, a passé en revue la situation actuelle de la dette et a partagé des points de vue sur les contours d’un éventuel nouveau programme soutenu par le Fmi. À l’issue de la visite, M. Gemayel a fait la déclaration suivante.
«L’équipe du Fmi félicite les autorités sénégalaises pour leur engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité budgétaire, à la suite de la divulgation des importants cas de fausse déclaration survenus au cours des dernières années. Nous avons eu des échanges constructifs avec les autorités sur les mesures correctives visant à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques, à garantir la fiabilité des rapports d’exécution budgétaire et à préserver la soutenabilité des finances publiques. Ces mesures permettront de traiter les problèmes systémiques identifiés par le rapport de la Cour des comptes, qui a confirmé d’importantes erreurs de données pour la période 2019-2023 », a déclaré le responsable du Fmi.
À la suite de l’exercice complet de réconciliation mené par Forvis Mazars, un cabinet d’audit international, renseigne le Fmi, les autorités ont révisé le stock de la dette du gouvernement central de 74,4 % à 111,0 % du Pib à fin 2023. Edward Gemayel soutient que cette révision reflète principalement des passifs précédemment non divulgués. Fin 2024, rappelle-t-il, les statistiques révisées montrent que la dette du gouvernement central a atteint 118,8 % du Pib.
Le Fmi souligne que malgré ces défis budgétaires, l’économie sénégalaise a fait preuve de résilience, avec une croissance accélérant à 12,1 % en glissement annuel au premier trimestre 2025. Cette performance est portée par la forte expansion du secteur des hydrocarbures, suite au démarrage de la production dans les champs de Sangomar et Gta.
Cependant, le Fmi note que la croissance hors hydrocarbures reste modérée, à 3,1 % en glissement annuel, en raison des difficultés persistantes dans le secteur de la construction liées aux arriérés de paiement et aux problèmes structurels des industries chimiques. L’inflation, quant à elle, est restée contenue à 0,7 % en glissement annuel jusqu’en juillet 2025.
La mission, précise-t-on, a discuté avec les autorités d’un ensemble complet de mesures correctives pour s’attaquer à la cause profonde des fausses déclarations. Celles-ci incluent la centralisation des fonctions de gestion de la dette, le renforcement du rôle du Comité national de la dette publique, et l’achèvement de l’audit exhaustif des arriérés de paiement lancé par l’Inspection générale des finances le 21 juillet 2025.
Les discussions ont également porté sur la mise en place d’une base de données centralisée de la dette, le renforcement des contrôles des engagements budgétaires, et la consolidation progressive des comptes bancaires sous le Compte unique du Trésor.
«Les échanges sur plusieurs mesures correctives se poursuivront dans les prochaines semaines avant que le cas de fausse déclaration puisse être présenté au Conseil d’administration du Fmi », informe Edward Gemayel.
Adou FAYE
«L’équipe du Fmi félicite les autorités sénégalaises pour leur engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité budgétaire, à la suite de la divulgation des importants cas de fausse déclaration survenus au cours des dernières années. Nous avons eu des échanges constructifs avec les autorités sur les mesures correctives visant à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques, à garantir la fiabilité des rapports d’exécution budgétaire et à préserver la soutenabilité des finances publiques. Ces mesures permettront de traiter les problèmes systémiques identifiés par le rapport de la Cour des comptes, qui a confirmé d’importantes erreurs de données pour la période 2019-2023 », a déclaré le responsable du Fmi.
À la suite de l’exercice complet de réconciliation mené par Forvis Mazars, un cabinet d’audit international, renseigne le Fmi, les autorités ont révisé le stock de la dette du gouvernement central de 74,4 % à 111,0 % du Pib à fin 2023. Edward Gemayel soutient que cette révision reflète principalement des passifs précédemment non divulgués. Fin 2024, rappelle-t-il, les statistiques révisées montrent que la dette du gouvernement central a atteint 118,8 % du Pib.
Le Fmi souligne que malgré ces défis budgétaires, l’économie sénégalaise a fait preuve de résilience, avec une croissance accélérant à 12,1 % en glissement annuel au premier trimestre 2025. Cette performance est portée par la forte expansion du secteur des hydrocarbures, suite au démarrage de la production dans les champs de Sangomar et Gta.
Cependant, le Fmi note que la croissance hors hydrocarbures reste modérée, à 3,1 % en glissement annuel, en raison des difficultés persistantes dans le secteur de la construction liées aux arriérés de paiement et aux problèmes structurels des industries chimiques. L’inflation, quant à elle, est restée contenue à 0,7 % en glissement annuel jusqu’en juillet 2025.
La mission, précise-t-on, a discuté avec les autorités d’un ensemble complet de mesures correctives pour s’attaquer à la cause profonde des fausses déclarations. Celles-ci incluent la centralisation des fonctions de gestion de la dette, le renforcement du rôle du Comité national de la dette publique, et l’achèvement de l’audit exhaustif des arriérés de paiement lancé par l’Inspection générale des finances le 21 juillet 2025.
Les discussions ont également porté sur la mise en place d’une base de données centralisée de la dette, le renforcement des contrôles des engagements budgétaires, et la consolidation progressive des comptes bancaires sous le Compte unique du Trésor.
«Les échanges sur plusieurs mesures correctives se poursuivront dans les prochaines semaines avant que le cas de fausse déclaration puisse être présenté au Conseil d’administration du Fmi », informe Edward Gemayel.
Adou FAYE