DES FINANCEMENTS INNOVANTS PRÉCONISÉS POUR UN ACCÈS DE QUALITÉ À L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT

Mercredi 22 Janvier 2020


L’accès à l’eau et l’assainissement nécessitent des mécanismes de financements innovants devant permettre aux Etats d’apporter des services de qualité aux populations, a déclaré, mercredi, à Dakar, le directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau (AAE), Sylvain Usher.


"Il faut de nouveaux financements permettant aux Etats de mettre en place des systèmes de distribution de l’eau aux populations mais également une nouvelle gouvernance de l’eau", a-t-il indiqué.
 
S’exprimant en marge d’un atelier sur "les défis de l’accès à l’eau et l’assainissement en Afrique horizon 2030", M. Usher note que si "60 à 70% des populations" de la partie ouest africaine du continent africain ont accès à l’eau potable, "beaucoup moins ont accès à l’assainissement".
 
A l’initiative du comité Sénégal de l’Association africaine de l’eau, cette rencontre se veut "un cadre de partage d’expériences sur les bonnes pratiques pour en tirer des leçons afin d’identifier les problèmes liés à l’accès à l’eau sur le continent et proposer des solutions concrètes pour l’atteinte des ODD", les Objectifs de développement durable des Nations unies.
 
A cet égard, "cette initiative doit être reproduite dans d’autres régions du continent afin de mener ces réflexions’’ en vue d’arriver "à des actions concrètes pour l’atteinte des objectifs de développement durable", a indiqué Sylvain Usher.
 
"Nous pensons que toutes ces réflexions mises ensemble au niveau continental, peuvent permettre de prendre des actions concrètes pour ces ODD en Afrique", a déclaré Sylvain Usher.
 
Il note que "dans le nouveau processus mis en place, l’Afrique se réunit beaucoup souvent pour réfléchir sur comment mettre en place un dispositif en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, lesquels sont beaucoup plus contraignants que ceux sur les OMD", les Objectifs du millénaire pour le développement.
 
A l’en croire, les contraintes liées aux services de l’eau et de l’assainissement, "s’expliquent par la problématique démographique et l’urbanisation galopante qui fait que les villes sont de plus en plus peuplées", alors que les pays sont dans le même temps confrontés à la demande des populations en eau potable.
 
S’y ajoutent les effets du changement climatique qui agissent selon lui sur les ouvrages et les populations.
 
Compte tenu de "tous ces défis, il est nécessaire de mener des réflexions, à dix ans de l’atteinte des ODD pour définir les actions, afin que l’Afrique puisse répondre" à ce rendez-vous, a ajouté Usher.
 
Le directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau (AAE), évoquant les pays les plus en vue en termes d’assainissement, estime que le Sénégal demeure un exemple à partir duquel il est possible de travailler au renforcement de capacités des autres pays dans ce domaine.
APS
Actu-Economie


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