Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) dans sa « Note sur les évolutions économiques récentes (Neer), ce résultat est imputable à la croissance du secteur primaire (+1,9%) et du tertiaire (+0,3%).
La croissance économique a été amoindrie par le repli du secteur secondaire (-1,5%). S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont crû de 0,3% sur la période sous-revue. L’Ansd souligne que la hausse enregistrée dans le secteur primaire est imputable à la bonne orientation de l’activité dans les sous-secteurs de la pêche (+3,5%), de l’élevage (+2,5%) et, dans une moindre mesure, de l’agriculture (+1,5%). Comparée au deuxième trimestre de 2018, la valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a progressé de 7,7%. Ce résultat reflète la bonne tenue de l’activité de la totalité des sous-secteurs.
La contre-performance notée dans le secondaire est essentiellement liée aux baisses d’activités enregistrées dans les sous-secteurs des autres produits manufacturiers (-12,2%), des industries chimiques (-12,1%), de fabrication de ciment et d’autres matériaux (-3,2%). Cependant, il est noté une bonne tenue de l’activité de la branche « construction » (+19,1%) et une progression de 1,4% de la valeur ajoutée des industries alimentaires.
En glissement annuel, l’activité du secteur secondaire s’est accrue de 1,9% en liaison notamment avec la bonne tenue de la construction (+12,2%), de la production agro-alimentaire (+7,2%). En revanche, les autres produits manufacturiers se sont repliés de 10,3%.La croissance du tertiaire est expliquée notamment par le relèvement de 6,2% de la valeur ajoutée des activités financières et de 3,8% des activités de communication. Cependant, sur la même période, la valeur ajoutée des activités immobilières a baissé de 5,3%.Comparée au deuxième trimestre de 2018, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a progressé de 6,5%, imputable au regain d’activité observé dans l’ensemble de ses sous-branches.
Sous l’angle de la demande, atténuation du déficit de la balance extérieure des biens et services marquée par une faible hausse des importations en volume (+0,6%).
Quant à la consommation finale, elle a reculé de 0,6% en rapport avec le repli de 1,1% de celle des ménages. Comparativement au premier trimestre de 2019, il est enregistré une forte hausse de la formation brute de capitale fixe (+9,5%) et une atténuation du déficit de la balance extérieure des biens et services marquée par une faible hausse des importations en volume (+0,6%). La consommation finale a aussi reculé de 0,6% en rapport avec le repli de 1,1% de celle des ménages.
Adou FAYE
La croissance économique a été amoindrie par le repli du secteur secondaire (-1,5%). S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont crû de 0,3% sur la période sous-revue. L’Ansd souligne que la hausse enregistrée dans le secteur primaire est imputable à la bonne orientation de l’activité dans les sous-secteurs de la pêche (+3,5%), de l’élevage (+2,5%) et, dans une moindre mesure, de l’agriculture (+1,5%). Comparée au deuxième trimestre de 2018, la valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a progressé de 7,7%. Ce résultat reflète la bonne tenue de l’activité de la totalité des sous-secteurs.
La contre-performance notée dans le secondaire est essentiellement liée aux baisses d’activités enregistrées dans les sous-secteurs des autres produits manufacturiers (-12,2%), des industries chimiques (-12,1%), de fabrication de ciment et d’autres matériaux (-3,2%). Cependant, il est noté une bonne tenue de l’activité de la branche « construction » (+19,1%) et une progression de 1,4% de la valeur ajoutée des industries alimentaires.
En glissement annuel, l’activité du secteur secondaire s’est accrue de 1,9% en liaison notamment avec la bonne tenue de la construction (+12,2%), de la production agro-alimentaire (+7,2%). En revanche, les autres produits manufacturiers se sont repliés de 10,3%.La croissance du tertiaire est expliquée notamment par le relèvement de 6,2% de la valeur ajoutée des activités financières et de 3,8% des activités de communication. Cependant, sur la même période, la valeur ajoutée des activités immobilières a baissé de 5,3%.Comparée au deuxième trimestre de 2018, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a progressé de 6,5%, imputable au regain d’activité observé dans l’ensemble de ses sous-branches.
Sous l’angle de la demande, atténuation du déficit de la balance extérieure des biens et services marquée par une faible hausse des importations en volume (+0,6%).
Quant à la consommation finale, elle a reculé de 0,6% en rapport avec le repli de 1,1% de celle des ménages. Comparativement au premier trimestre de 2019, il est enregistré une forte hausse de la formation brute de capitale fixe (+9,5%) et une atténuation du déficit de la balance extérieure des biens et services marquée par une faible hausse des importations en volume (+0,6%). La consommation finale a aussi reculé de 0,6% en rapport avec le repli de 1,1% de celle des ménages.
Adou FAYE