«Alors que la compétition comptera 52 matchs, seules 32 rencontres sont proposées aux télévisions nationales africaines. Ce modèle de répartition est inacceptable », lit-on dans le communiqué de presse.
Ces chaînes réaffirment leur volonté commune et inébranlable d’assurer à nos populations l’accès intégral aux 52 matchs de la compétition.
La Can, soutiennent-t-elles, est bien plus qu’un événement sportif. C’est une célébration de notre identité, un puissant levier de cohésion sociale, et surtout une manifestation concrète de l’investissement des peuples africains.
Elles expliquent que contrairement aux compétitions de la Fifa ou de l’Uefa, le financement de la Can repose majoritairement sur les États africains et donc sur le contribuable africain : prise en charge des sélections nationales ; construction et réhabilitation des infrastructures ; équipements logistiques et sécuritaires ; paiement des droits de retransmission par les chaînes publiques.
Dans ce contexte, ces chaines jugent injustifiable et économiquement inéquitable d’imposer un modèle de commercialisation calqué sur les standards de la Fifa et de l’Ufa, sans en adopter le modèle de financement.
Elles affirment que faire cela revient à spolier les peuples africains qui se retrouvent contraints de souscrire à des chaînes privées ou étrangères pour suivre une compétition qu’ils ont, en réalité, déjà financée.
C’est une atteinte à l’égalité d’accès à un bien commun, une marginalisation des couches populaires défavorisées et une négation du rôle des médias de service public.
«Nous appelons solennellement la Caf à revoir ce modèle inéquitable.
Nous demandons le rétablissement du principe d’accès universel à l’intégralité de la Can pour les télévisions nationales africaines publiques ou privées assurant un service public gratuit aux populations », ont fait savoir ces chaînes. Elles rappellent leur engagement collectif à garantir une couverture libre, populaire, pédagogique et patriotique de cette compétition.
Adou FAYE
Ces chaînes réaffirment leur volonté commune et inébranlable d’assurer à nos populations l’accès intégral aux 52 matchs de la compétition.
La Can, soutiennent-t-elles, est bien plus qu’un événement sportif. C’est une célébration de notre identité, un puissant levier de cohésion sociale, et surtout une manifestation concrète de l’investissement des peuples africains.
Elles expliquent que contrairement aux compétitions de la Fifa ou de l’Uefa, le financement de la Can repose majoritairement sur les États africains et donc sur le contribuable africain : prise en charge des sélections nationales ; construction et réhabilitation des infrastructures ; équipements logistiques et sécuritaires ; paiement des droits de retransmission par les chaînes publiques.
Dans ce contexte, ces chaines jugent injustifiable et économiquement inéquitable d’imposer un modèle de commercialisation calqué sur les standards de la Fifa et de l’Ufa, sans en adopter le modèle de financement.
Elles affirment que faire cela revient à spolier les peuples africains qui se retrouvent contraints de souscrire à des chaînes privées ou étrangères pour suivre une compétition qu’ils ont, en réalité, déjà financée.
C’est une atteinte à l’égalité d’accès à un bien commun, une marginalisation des couches populaires défavorisées et une négation du rôle des médias de service public.
«Nous appelons solennellement la Caf à revoir ce modèle inéquitable.
Nous demandons le rétablissement du principe d’accès universel à l’intégralité de la Can pour les télévisions nationales africaines publiques ou privées assurant un service public gratuit aux populations », ont fait savoir ces chaînes. Elles rappellent leur engagement collectif à garantir une couverture libre, populaire, pédagogique et patriotique de cette compétition.
Adou FAYE


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