Ce décalage s’est traduit par une légère contraction des termes de l’échange, passés de 1,13 en mai à 1,12 au mois de juin, soit une baisse de 1,1%. Les termes de l’échange mesurent la capacité d’un pays à échanger ses produits contre ceux du reste du monde : un indice supérieur à 1 indique que la valeur des exportations couvre celle des importations.
Malgré la baisse, la position du Sénégal demeure alors favorable, puisque l’indice reste au-dessus de 1. Concrètement, cela signifie que les recettes tirées des exportations permettent encore de financer le coût des importations, même si l’avantage se réduit légèrement.
Les implications pour l’économie
Pour les exportateurs, la baisse des prix à l’export peut réduire leurs marges, mais elle peut aussi renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés internationaux, pace qu’étant plus accessibles.
Pour les importateurs, la hausse des prix des biens importés accroît le coût des approvisionnements, ce qui peut peser sur les entreprises dépendantes de l’extérieur et, à terme, sur le consommateur.
Pour l’État, un affaiblissement durable des termes de l’échange pèserait sur la balance commerciale et pourrait accentuer la dépendance au financement extérieur.
À court terme, la légère baisse observée ne remet pas en cause l’équilibre des échanges extérieurs. Toutefois, la tendance invite à renforcer la diversification des exportations et à stimuler la transformation locale, afin de réduire la vulnérabilité face aux fluctuations des prix mondiaux.
Bassirou MBAYE
Malgré la baisse, la position du Sénégal demeure alors favorable, puisque l’indice reste au-dessus de 1. Concrètement, cela signifie que les recettes tirées des exportations permettent encore de financer le coût des importations, même si l’avantage se réduit légèrement.
Les implications pour l’économie
Pour les exportateurs, la baisse des prix à l’export peut réduire leurs marges, mais elle peut aussi renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés internationaux, pace qu’étant plus accessibles.
Pour les importateurs, la hausse des prix des biens importés accroît le coût des approvisionnements, ce qui peut peser sur les entreprises dépendantes de l’extérieur et, à terme, sur le consommateur.
Pour l’État, un affaiblissement durable des termes de l’échange pèserait sur la balance commerciale et pourrait accentuer la dépendance au financement extérieur.
À court terme, la légère baisse observée ne remet pas en cause l’équilibre des échanges extérieurs. Toutefois, la tendance invite à renforcer la diversification des exportations et à stimuler la transformation locale, afin de réduire la vulnérabilité face aux fluctuations des prix mondiaux.
Bassirou MBAYE