CEDEAO : L’AMAO se félicite des progrès macro-économiques satisfaisants de la CEDEAO en 2013

Lundi 30 Juin 2014

Le professeur Mohamed Ben Oumar Ndiaye, Directeur général de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) s’est félicité lundi à Dakar des résultats macro-économiques satisfaisants de la CEDEAO en 2013.


Mohamed Ben Oumar Ndiaye, Directeur général de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO)
Mohamed Ben Oumar Ndiaye, Directeur général de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO)
« Sur le plan économique, la CEDEAO a enregistré un taux de croissance de 6,5% en 2013 contre 6,7% en 2012 », a affirmé M. Ndiaye lors de l’ouverture de la 43ème réunion du comité des gouverneurs des Banques centrales de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon lui, plusieurs pays ont réalisé des taux de croissance de plus de 6% en 2013. C’est le cas du Nigéria, du Burkina Faso, du Ghana, du Libéria, de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Léone. « Ces bons résultats s’explique par la hausse de la demande extérieure des ressources naturelles notamment minières et l’amélioration de la production agricole », relève M. Ndiaye.
ll signale en outre que l’activité économique s’est déroulée en 2013 dans un contexte de baisse de l’inflation due notamment au relâchement des tensions sur les marchés mondiaux de matières premières, conjugué aux effets du resserrement monétaire dans plusieurs pays.
Le professeur Ndiaye a d’autre part estimé que la balance courante de la CEDEAO qui est ressortie excédentaire de 2,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2013 contre 1,7% en 2012. « Cette amélioration est due aux performances du Nigéria qui a enregistré un excédent de 7,4% du PIB contre 7,3% en 2012 », explique M. Ndiaye.
Toutefois au niveau des finances publiques, la CEDEAO a un déficit budgétaire global hors dons de 4,3% du PIB en 2013 contre 3,6% en 2012, dû au maintien des investissements publics et la hausse des charges salariales dans un contexte de repli des recettes fiscales.
« L’amélioration de certains indicateurs macroéconomiques n’a pas eu un impact considérable sur le profil de la convergence du fait qu’elle ne concerne qu’une poignée de pays parmi lesquels ceux qui ont un poids économique important », note le directeur général de l’AMAO.
Différents sujets sont au menu comté des gouverneurs des Banques centrales de la CEDEAO. C’est le cas notamment de la mise en œuvre de la directive des chefs d’Etat sur la révision des critères de convergence, de la révision de la feuille de route du programme de monnaie unique de la CEDEAO ou encore de la mise en place d’un système régional de paiement et de règlement.
El Hadj Diakhaté
 
UEMOA-CEDEAO


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