Selon le communiqué du FMI, l’économie Burkinabè a amorcé une reprise en 2016 et la croissance du PIB réel est projetée à au moins 5.4 pourcent contre 4 pourcent en 2015. Cette bonne performance s’explique par le retour à la stabilité politique après deux années marquées par l’incertitude et l’attentisme des opérateurs économiques, mais aussi les prix du pétrole relativement bas, le raffermissement des cours de l’or et du coton ainsi qu’une bonne pluviométrie.
En 2017 et pour le moyen terme, note la même source, la reprise devrait s’installer et s’étendre à tous les secteurs. L’activité économique serait tirée dans le court terme par l’ouverture de nouvelles mines, de bonnes perspectives pour l’agriculture et un secteur tertiaire dynamique. A moyen terme, l’amélioration de l’offre d’électricité et une meilleure infrastructure dans les domaines des transports et télécommunications prévues dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) faciliteraient le développement du secteur privé et une croissance inclusive.
Cette évolution favorable comporte toutefois un certain nombre de risques, internes et externes, tels qu’une dégradation de la situation sécuritaire régionale, une baisse des cours de l’or et du coton, une augmentation des prix du pétrole, des chocs climatiques ou une récession prolongée en Europe. Des goulets d’étranglement persistants dans la capacité d’absorption pourraient ralentir l’exécution du budget.
Pathé TOURE
En 2017 et pour le moyen terme, note la même source, la reprise devrait s’installer et s’étendre à tous les secteurs. L’activité économique serait tirée dans le court terme par l’ouverture de nouvelles mines, de bonnes perspectives pour l’agriculture et un secteur tertiaire dynamique. A moyen terme, l’amélioration de l’offre d’électricité et une meilleure infrastructure dans les domaines des transports et télécommunications prévues dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) faciliteraient le développement du secteur privé et une croissance inclusive.
Cette évolution favorable comporte toutefois un certain nombre de risques, internes et externes, tels qu’une dégradation de la situation sécuritaire régionale, une baisse des cours de l’or et du coton, une augmentation des prix du pétrole, des chocs climatiques ou une récession prolongée en Europe. Des goulets d’étranglement persistants dans la capacité d’absorption pourraient ralentir l’exécution du budget.
Pathé TOURE