Le signal est donné ! Les membres du Cadre de concertation sur la lutte anti-blanchiment ne comptent laisser aucune chance à ceux et celles qui s’activent dans le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (Lbcf-ft-fp).
Pour ce faire, la Bceao dit inscrire son mandat (2025-2026) d’abord, dans la continuité des efforts engagés, avec pour ambition, de consolider ensuite, la concertation entre les juridictions membres, d’affirmer enfin, le rôle du Clab comme un cadre stratégique de partage d’expériences et de coordination des actions en matières de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Le vice-gouverneur de la Bceao qui a présidé l’ouverture de la réunion ce 27 mai, a reconnu que la Lbcf-ft-fp demeure un enjeu majeur tant au plan régional qu’international, face à l’évolution constante des menaces. Der Rogatien Poda, en l’occurrence, a rappelé qu’au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), trois (03) des huit (08) Etats membres figurent sur la liste grise du Groupe d'action financière (Gafi).
Cette situation met en lumière, selon lui, les « faiblesses résiduelles qu’il est impératif de corriger dans la perspective du cycle d’évaluations mutuelles prévu en 2026 ». En ce sens, il a invité l’ensemble des membres du Clab à intensifier leurs soutiens aux juridictions concernées dans leurs efforts de mise en conformité.
La digitalisation rapide des services financiers, l’émergence des crypto-actifs et l’essor des Fintech transforment, en effet le paysage financier. Cette évolution, bien que porteuse d’opportunités, génère également, d’après Der Rogatien Poda, de nouveaux risques, notamment en matières de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme, de criminalité transfrontalière organisée, de financement des armes de destruction massive ainsi que de cybercriminalité.
Dans un tel contexte, il a soutenu que le renforcement des cadres règlementaires, tout comme le développement de capacités techniques opérationnelles au sein des autorités compétentes, apparait comme un impératif stratégique pour préserver l’intégrité des systèmes financiers et prévenir tout phénomène de dérisking.
Cette 1ère rencontre au titre de l’année en cours permettra la validation du programme d’activités du Clab pour la période 2025-2026. Ledit programme, selon le vice-gouverneur de la Bceao, repose sur cinq axes stratégiques, déclinés en actions concrètes qu’il convient de mettre en œuvre durant le mandat de l’institut d’émission des Etats membres de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE
Pour ce faire, la Bceao dit inscrire son mandat (2025-2026) d’abord, dans la continuité des efforts engagés, avec pour ambition, de consolider ensuite, la concertation entre les juridictions membres, d’affirmer enfin, le rôle du Clab comme un cadre stratégique de partage d’expériences et de coordination des actions en matières de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Le vice-gouverneur de la Bceao qui a présidé l’ouverture de la réunion ce 27 mai, a reconnu que la Lbcf-ft-fp demeure un enjeu majeur tant au plan régional qu’international, face à l’évolution constante des menaces. Der Rogatien Poda, en l’occurrence, a rappelé qu’au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), trois (03) des huit (08) Etats membres figurent sur la liste grise du Groupe d'action financière (Gafi).
Cette situation met en lumière, selon lui, les « faiblesses résiduelles qu’il est impératif de corriger dans la perspective du cycle d’évaluations mutuelles prévu en 2026 ». En ce sens, il a invité l’ensemble des membres du Clab à intensifier leurs soutiens aux juridictions concernées dans leurs efforts de mise en conformité.
La digitalisation rapide des services financiers, l’émergence des crypto-actifs et l’essor des Fintech transforment, en effet le paysage financier. Cette évolution, bien que porteuse d’opportunités, génère également, d’après Der Rogatien Poda, de nouveaux risques, notamment en matières de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme, de criminalité transfrontalière organisée, de financement des armes de destruction massive ainsi que de cybercriminalité.
Dans un tel contexte, il a soutenu que le renforcement des cadres règlementaires, tout comme le développement de capacités techniques opérationnelles au sein des autorités compétentes, apparait comme un impératif stratégique pour préserver l’intégrité des systèmes financiers et prévenir tout phénomène de dérisking.
Cette 1ère rencontre au titre de l’année en cours permettra la validation du programme d’activités du Clab pour la période 2025-2026. Ledit programme, selon le vice-gouverneur de la Bceao, repose sur cinq axes stratégiques, déclinés en actions concrètes qu’il convient de mettre en œuvre durant le mandat de l’institut d’émission des Etats membres de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE