Dans son discours face à la presse, Adesina a affirmé que lorsqu’il a été élu en 2015, il n’avait pas encore de cheveux gris. «Aujourd’hui, mes cheveux arborent plusieurs nuances de gris ! Gris d'avoir passé dix années à œuvrer sans relâche pour faire avancer l'Afrique. Gris de nos efforts inlassables pour faire de la Banque une institution financière respectée à l'échelle mondiale, qui a été classée meilleure institution financière multilatérale au monde », a martelé le président de la Bad en fin de mandat.
Ses cheveux, a-t-il souligné, sont devenus gris pour avoir conduit la Banque à réaliser la plus importante augmentation de capital de son histoire, le faisant passer de 93 milliards de dollars en 2015 à 318 milliards de dollars aujourd'hui, une réalisation sans précédent.
Il soutient avoir également conduit la Banque à réaliser la plus importante reconstitution des ressources du Fonds africain de développement de son histoire, puisque nous avons réussi à mobiliser 8,9 milliards de dollars dans le cadre de sa 16e reconstitution.
Le président de la Bad de rappeler avoir travaillé aux côtés de ses équipes pour mener des innovations financières mondiales telles que le lancement d'instruments de capital hybride et de titrisation synthétique, devenant ainsi la première institution financière multilatérale au monde à le faire.
Akinwumi Adesina dit se souvenir très bien de son premier Conseil d'administration en septembre 2015, lorsqu’il déclaré aux administrateurs et au personnel de la Banque qu’il allait engager le Groupe de la Banque africaine de développement dans un processus de transformation afin qu'il devienne la première institution de développement en Afrique. «Aujourd'hui, nous sommes devenus une banque centrée sur l’humain. Nous sommes la Banque des solutions pour le développement de l'Afrique », a confié le président Adesina.
Il a rappelé qu’en 2015, après levé l’ancre, il a lancé les « High 5 », les cinq priorités stratégiques de la Banque : éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie, nourrir l'Afrique, industrialiser l'Afrique, intégrer l'Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. Ces « High 5 », a souligné le président de la Bad, représentaient les voiles de notre navire.
Aujourd'hui, note M. Adesina, alors que nous approchons du rivage de ma décennie en tant que président du Groupe de la Banque africaine de développement, la voile de notre navire reste haute et solide.
Il soutient que les « High 5 » ont eu un impact sur la vie de plus de 565 millions de personnes en Afrique.
Il en veut pour preuve que 128 millions de personnes ont désormais accès à des services de santé améliorés ; 121 millions de personnes ont désormais accès à des transports améliorés ; 104 millions de personnes bénéficient désormais d’une sécurité alimentaire ; 63 millions de personnes ont désormais accès à l’eau potable ; 34 millions de personnes ont désormais accès à des services d'assainissement améliorés et 28 millions de personnes ont désormais accès à l'électricité. A son avis, ce ne sont pas seulement des chiffres. Ils représentent l’avenir. Ils représentent des espoirs qui se réalisent.
Akinwumi Adesina a donné des exemples des actions de la Bad dans des pays comme le Lesotho, au Kenya, en Egypte, au Sénégal et en Gambie (pont Sénégambie). «Je vois l'impact de notre travail au Sénégal et en Gambie, où un rêve vieux de 50 ans est devenu réalité. Le pont Sénégambie, rendu possible grâce au Fonds africain de développement, a réduit à seulement 15 minutes une traversée en ferry qui durait auparavant deux jours. Les échanges commerciaux ont bondi. Les communautés se sont reconnectées », a rappelé avec fierté M. Adesina.
Ce qui lui fait dire que les « High 5 » sont devenus les piliers du développement en Afrique. «Il est clair que les « High 5 » sont devenus le fondement de la transformation des économies africaines. Ce ne sont plus de simples priorités. C'est un mouvement », a dit le président de la Bad.
Ismaïla BA, Envoyé spécial à Abidjan
Ses cheveux, a-t-il souligné, sont devenus gris pour avoir conduit la Banque à réaliser la plus importante augmentation de capital de son histoire, le faisant passer de 93 milliards de dollars en 2015 à 318 milliards de dollars aujourd'hui, une réalisation sans précédent.
Il soutient avoir également conduit la Banque à réaliser la plus importante reconstitution des ressources du Fonds africain de développement de son histoire, puisque nous avons réussi à mobiliser 8,9 milliards de dollars dans le cadre de sa 16e reconstitution.
Le président de la Bad de rappeler avoir travaillé aux côtés de ses équipes pour mener des innovations financières mondiales telles que le lancement d'instruments de capital hybride et de titrisation synthétique, devenant ainsi la première institution financière multilatérale au monde à le faire.
Akinwumi Adesina dit se souvenir très bien de son premier Conseil d'administration en septembre 2015, lorsqu’il déclaré aux administrateurs et au personnel de la Banque qu’il allait engager le Groupe de la Banque africaine de développement dans un processus de transformation afin qu'il devienne la première institution de développement en Afrique. «Aujourd'hui, nous sommes devenus une banque centrée sur l’humain. Nous sommes la Banque des solutions pour le développement de l'Afrique », a confié le président Adesina.
Il a rappelé qu’en 2015, après levé l’ancre, il a lancé les « High 5 », les cinq priorités stratégiques de la Banque : éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie, nourrir l'Afrique, industrialiser l'Afrique, intégrer l'Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. Ces « High 5 », a souligné le président de la Bad, représentaient les voiles de notre navire.
Aujourd'hui, note M. Adesina, alors que nous approchons du rivage de ma décennie en tant que président du Groupe de la Banque africaine de développement, la voile de notre navire reste haute et solide.
Il soutient que les « High 5 » ont eu un impact sur la vie de plus de 565 millions de personnes en Afrique.
Il en veut pour preuve que 128 millions de personnes ont désormais accès à des services de santé améliorés ; 121 millions de personnes ont désormais accès à des transports améliorés ; 104 millions de personnes bénéficient désormais d’une sécurité alimentaire ; 63 millions de personnes ont désormais accès à l’eau potable ; 34 millions de personnes ont désormais accès à des services d'assainissement améliorés et 28 millions de personnes ont désormais accès à l'électricité. A son avis, ce ne sont pas seulement des chiffres. Ils représentent l’avenir. Ils représentent des espoirs qui se réalisent.
Akinwumi Adesina a donné des exemples des actions de la Bad dans des pays comme le Lesotho, au Kenya, en Egypte, au Sénégal et en Gambie (pont Sénégambie). «Je vois l'impact de notre travail au Sénégal et en Gambie, où un rêve vieux de 50 ans est devenu réalité. Le pont Sénégambie, rendu possible grâce au Fonds africain de développement, a réduit à seulement 15 minutes une traversée en ferry qui durait auparavant deux jours. Les échanges commerciaux ont bondi. Les communautés se sont reconnectées », a rappelé avec fierté M. Adesina.
Ce qui lui fait dire que les « High 5 » sont devenus les piliers du développement en Afrique. «Il est clair que les « High 5 » sont devenus le fondement de la transformation des économies africaines. Ce ne sont plus de simples priorités. C'est un mouvement », a dit le président de la Bad.
Ismaïla BA, Envoyé spécial à Abidjan