BRVM : Le Price Earning Ratio se rabaisse à 11,74x au terme de la semaine du 7 novembre 2025.

En clair, contrairement à la semaine précédente, les investisseurs sont prêts, durant la période sous revue à payer 11,74 fois le bénéfice annuel pour acheter une action des entreprises cotées à la BRVM. Le PER est le rapport entre le cours de l’action et le bénéfice net par action. Il permet aux investisseurs d’estimer le prix d’une action d’une société cotée en Bourse. Généralement, le PER va de 5 à 40. Entre 10 et 17, on considère que le ratio est bon. En dessous, on peut considérer que la société va bientôt perdre des bénéfices. Par contre, au-dessus de 17, les analystes s’accordent à dire que l’entreprise est en croissance. De même, au-dessus de 25, il s’agit d’un très bon ratio qui laisse présager de très forts profits dans le futur. Toutefois, un ratio au-dessus de 25 peut aussi vouloir dire que les actions de la société font l’objet d’une bulle spéculative.

Quant au rendement moyen du marché, il a progressé de 0,31 point de pourcentage, se situant à 7,85% contre 7,54% la semaine précédente.
La capitalisation boursière globale (marché actions et obligations réunis) a enregistré une baisse de 1,13% en s’établissant à 23 704,63 milliards FCFA contre 23 974,96 milliards FCFA la semaine précédente.
La plus forte hausse hebdomadaire de cours est celle de NEI-CEDA CI. Selon CGF Bourse, l’action de société d’édition de manuels scolaires et parascolaires a progressé de 23,03% sur la semaine écoulée portée par ses résultats intermédiaires publiés au premier semestre 2025 et au troisième trimestre 2025. En effet, sur neuf mois d’activités en 2025, la société a affiché une hausse de 125% de son résultat net malgré une baisse de 35% de son chiffre d’affaires, en raison des reprises de provisions. « Cette forte amélioration du bénéfice a suffi à raviver l’intérêt des investisseurs pour l’action, en dépit de la distribution irrégulière des dividendes », analyse CGF Bourse. Cette société n’a versé de dividendes qu’au titre des exercices 2022 et 2023 depuis son introduction en bourse.
 
La plus forte baisse hebdomadaire de cours est celle de BERNABE Côte d’Ivoire. La SGI note que l’action du distributeur ivoirien de produits de quincaillerie a reculé de 32,05% au cours de la semaine, pénalisé par la publication de résultats décevants au troisième trimestre 2025. En effet, au 30 septembre 2025, le chiffre d’affaires affiche une baisse de 3%, tandis que le déficit net s’est accentué pour atteindre 157,02 millions de FCFA, contre une perte de 31,57 millions de FCFA à la même période en 2024. « Ces performances contrastant avec les bons résultats enregistrés au premier trimestre 2025 ont entraîné une forte correction du cours de l’action », estime CGF Bourse.
Le compartiment obligataire a terminé la semaine du 03 au 07 novembre 2025 avec une capitalisation boursière de 10 730,62 milliards de FCFA, en recul de 1,47% par rapport à la semaine précédente (10 890,79 milliards de FCFA). Selon CGF Bourse, cette diminution s’explique principalement par le remboursement partiel du capital des obligations TPCI 5,90% 2021-2031 et TPBF 6,50% 2019-2027, ainsi que par une évolution défavorable du marché, marquée par six obligations en baisse contre seulement deux en hausse.

Au terme de la semaine, la valeur hebdomadaire transigée s’est établie à 560,96 millions de FCFA contre 5,23 milliards de FCFA la semaine précédente, soit une régression de 89,28% (- 4,67 milliards de FCFA) de la valeur globale transigée sur les emprunts obligataires cotés. « Les transactions sur la semaine ont principalement concerné 40 010 titres de l’obligation « EOS.O17 - ETAT DU SENEGAL 6,65% 2024-2034 pour une valeur globale de 399,50 millions de FCFA.
 Oumar Nourou