Les membres de l’Unacois-jappo « ont un ressenti extrêmement inquiétant sur cette augmentation de l’impôt sur les importations qui était de 3% et qui, dans le cadre de la loi de finance rectificative 2020 va passer à 12% ». A l’occasion d’un atelier sur le changement qu’ils ont organisé cet après-midi à leur siège, les commerçants et industriels membres de cette organisation soutiennent que naturellement cette mesure reste une charge énorme pour les entreprises d’importations.
« Cela va être une charge insupportable pour les consommateurs et les ménages sénégalais et il est clair que si cette mesure n’est pas revue dans un temps qui soit le plus convenablement possible, c’est comme si ceux qui l’ont conçue voudraient simplement provoquer un hausse généralisée des prix. C’est pourquoi nous avons demandé au président de l’Unacois-jappo d’ouvrir dans les plus brefs délais des négociations avec les autorités pour qu’une solution soit trouvée à cette situation », assène leur porte-parole.
Il y avait déjà un acompte de 3% qui était difficilement supporté par les importateurs. Pis, « est-ce qu’aujourd’hui les consommateurs sénégalais et les chefs d’entreprise sont prêts à supporter 12% de plus des charges qu’ils avaient ? », s’interroge-t-il avant d’ajouter qu’en réalité ce n’est ni rationnel ni possible.
Pour les commerçants et industriels, cette mesure gouvernementale reste aussi une manière d’hypothéquer leurs chances de réussir dans cette dynamique d’ouverture vers laquelle ils s’acheminent progressivement avec l’ouverture prochaine de la Zone de libre-échange continentale (Zleca).
Idy Thiam et ses collaborateurs soutiennent dans la même perspective que s’il y a au Sénégal un acompte de 12% qui n’existe pas dans les autres pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et éventuellement dans les autres pays futurs membres de la Zleca il y a forcément problème parce qu’ils sont défavorisés du point de vue de la compétition. « Si nous ne sommes pas compétitifs, nous ne pourrons pas préserver les emplois et dans ce cas les rangs des chômeurs vont gonfler davantage et les risques d’instabilité et d’insécurité vont augmenter. Par conséquent, cette mesure n’est pas la bienvenue à l’Unacois-jappo », conclue le porte-parole à coté de Idy Thiam, président de la structure.
Bassirou MBAYE
« Cela va être une charge insupportable pour les consommateurs et les ménages sénégalais et il est clair que si cette mesure n’est pas revue dans un temps qui soit le plus convenablement possible, c’est comme si ceux qui l’ont conçue voudraient simplement provoquer un hausse généralisée des prix. C’est pourquoi nous avons demandé au président de l’Unacois-jappo d’ouvrir dans les plus brefs délais des négociations avec les autorités pour qu’une solution soit trouvée à cette situation », assène leur porte-parole.
Il y avait déjà un acompte de 3% qui était difficilement supporté par les importateurs. Pis, « est-ce qu’aujourd’hui les consommateurs sénégalais et les chefs d’entreprise sont prêts à supporter 12% de plus des charges qu’ils avaient ? », s’interroge-t-il avant d’ajouter qu’en réalité ce n’est ni rationnel ni possible.
Pour les commerçants et industriels, cette mesure gouvernementale reste aussi une manière d’hypothéquer leurs chances de réussir dans cette dynamique d’ouverture vers laquelle ils s’acheminent progressivement avec l’ouverture prochaine de la Zone de libre-échange continentale (Zleca).
Idy Thiam et ses collaborateurs soutiennent dans la même perspective que s’il y a au Sénégal un acompte de 12% qui n’existe pas dans les autres pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et éventuellement dans les autres pays futurs membres de la Zleca il y a forcément problème parce qu’ils sont défavorisés du point de vue de la compétition. « Si nous ne sommes pas compétitifs, nous ne pourrons pas préserver les emplois et dans ce cas les rangs des chômeurs vont gonfler davantage et les risques d’instabilité et d’insécurité vont augmenter. Par conséquent, cette mesure n’est pas la bienvenue à l’Unacois-jappo », conclue le porte-parole à coté de Idy Thiam, président de la structure.
Bassirou MBAYE