Dans son discours, il a affirmé que lorsque la Banque africaine de développement a créé Africa50, sa vision était claire : créer une plateforme pour mobiliser des financements destinés aux infrastructures au taux de rendement du marché. «Je suis fier de ce qu’est devenu Africa50. En l’espace de 8 ans, Africa50 est devenue un leader du financement des infrastructures en Afrique, grâce au leadership visionnaire de notre Pdg, Alain Ebobissé, à son personnel incroyablement compétent et talentueux, et au soutien du Conseil d’administration et de nos actionnaires. Aujourd’hui, Africa50 compte 37 actionnaires, dont 33 pays et 4 institutions », a salué le président de la Bad. À ses débuts il y a 8 ans, a rappelé le président Adesina, Africa50 n’employait qu’une seule personne (Alain !). «Aujourd’hui, la plateforme compte 100 employés exceptionnels. Elle gère des actifs de plus de 1,4 milliard de dollars. La valeur totale des entreprises de son portefeuille s’élève à plus de 8 milliards de dollars. Africa50 fait preuve de créativité et d’innovation en matière de financement des infrastructures. Son fonds d’accélération des infrastructures en Afrique a levé 275 millions de dollars auprès de plus de 20 investisseurs institutionnels africains. Il s’agit là d’une véritable marque de confiance de la part des investisseurs institutionnels », a confié le président de Africa50. Selon Akinwumi Adesina, Africa50 se réjouit de travailler en partenariat étroit avec le Mozambique dans des domaines qui complètent le travail de la Banque africaine de développement, notamment en matière d’infrastructures, d’énergie et de transports. Il se dit ravi que nos actionnaires soient présents à Maputo pour constater les fruits de la collaboration et des partenariats. Selon le président de la Bad, pour combler le déficit de financement des infrastructures de l’Afrique, qui s’élève à 170 milliards de dollars par an, nous devons tous continuer à établir des partenariats et à les développer. «Des partenariats avec des institutions financières multilatérales et bilatérales. Des partenariats avec des banques d’investissement et des fonds de capital-investissement. Des partenariats avec des investisseurs institutionnels, des fonds souverains aux fonds de pension et aux pools de fonds d’assurance. Des partenariats entre les pays pour financer des infrastructures transnationales, stimuler l’intégration régionale et faire progresser la Zone de libre-échange continentale africaine », a déclaré Akinwumi Adesina. Selon lui, ensemble, nous sommes plus forts. Il a plaidé pour l’unité afin de saisir les opportunités d’infrastructure en Afrique, aussi impressionnantes que le baobab. |
Adou FAYE