D’emblée il commence par définir ce qu’est le délit d’initié : « le délit d’initié est quelque chose qui est spécifique au marché financier. Cela traduit globalement l’idée d’avoir eu accès à des informations privilégiées, confidentielles pour opérer des actes ou des transactions qui permettent de tirer profit de ces informations ».
Rapportant cette définition au contrat Akilee-Senelec, il ajoute : « je dois dire tout de suite qu’il n’y a absolument aucune information par rapport au projet sur lequel nous travaillons qui était confidentielle et qui n’était pas, disons, dans le domaine public. Beaucoup de gens qui étaient dans le secteur de l’énergie voire même des sociétés étrangères ont eu accès à ces informations ».
Le directeur de Akilee explique dans la foulée que le projet dont il est question concerne le déploiement d’un système de comptage intelligent qui a vocation à permettre à la Senelec et le Sénégal de régler une des plus grandes problématiques que nous avons dans ce pays et en particulier dans le secteur de l’énergie. Cette problématique, dit-il, est liée à la réduction des pertes. Mais au-delà de cette réduction des pertes qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliards par an et donc à plusieurs centaines voire milliers de milliards dans les années à venir, c’est la question de l’efficacité opérationnelle, martèle Amadou Ly.
Il ajoute qu’il s’agit également de transformer radicalement l’expérience des consommateurs en leur donnant des outils qui leurs permettent de maitriser leurs factures d’électricité. Dans ces différentes activités, M. Ly souligne que l’information essentielle c’est quel était le niveau de performance de Senelec en termes de pertes etc. « Je vous dis que cette information est publique et est disponible sur le site de Senelec dans ses rapports d’activités », rétorque le Dg de Akille pour balayer d’un revers de main toute idée soutenant un délit d’initié.
Aussi, Amadou Ly est revenu sur la genèse de Akilee dans le but d’expliciter pourquoi il n’y a eu ni délit d’initié ni conflit d’intérêt dans ce contrat liant sa société à la Senelec. Il dit : « Akilee a été une solution qu’on a eu à développer en 2014 à partir de la première société que j’ai créée en 2013 et qui s’appelle Inef. Inef était une société technologique plus spécialisée dans l’ingénierie-conseil sur les questions d’efficacité énergique et d’énergie renouvelable. Voyant les difficultés qu’on avait à développer ces services-là, on s’est orientés vers les services innovants parce qu’on a vu effectivement cette digitalisation qui arrivait ».
« On n’a pas attendu d’avoir commencé une mission en 2016-2017 pour penser qu’il fallait créer cette solution (Akilee Ndlr) », martèle M. Ly. Qui répète : « c’est pourquoi je vous ai dit tout à l’heure qu’il n’y avait ni informations confidentielles privilégiées ni opportunités ou conflit d’intérêt ».
Bassirou MBAYE
Rapportant cette définition au contrat Akilee-Senelec, il ajoute : « je dois dire tout de suite qu’il n’y a absolument aucune information par rapport au projet sur lequel nous travaillons qui était confidentielle et qui n’était pas, disons, dans le domaine public. Beaucoup de gens qui étaient dans le secteur de l’énergie voire même des sociétés étrangères ont eu accès à ces informations ».
Le directeur de Akilee explique dans la foulée que le projet dont il est question concerne le déploiement d’un système de comptage intelligent qui a vocation à permettre à la Senelec et le Sénégal de régler une des plus grandes problématiques que nous avons dans ce pays et en particulier dans le secteur de l’énergie. Cette problématique, dit-il, est liée à la réduction des pertes. Mais au-delà de cette réduction des pertes qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliards par an et donc à plusieurs centaines voire milliers de milliards dans les années à venir, c’est la question de l’efficacité opérationnelle, martèle Amadou Ly.
Il ajoute qu’il s’agit également de transformer radicalement l’expérience des consommateurs en leur donnant des outils qui leurs permettent de maitriser leurs factures d’électricité. Dans ces différentes activités, M. Ly souligne que l’information essentielle c’est quel était le niveau de performance de Senelec en termes de pertes etc. « Je vous dis que cette information est publique et est disponible sur le site de Senelec dans ses rapports d’activités », rétorque le Dg de Akille pour balayer d’un revers de main toute idée soutenant un délit d’initié.
Aussi, Amadou Ly est revenu sur la genèse de Akilee dans le but d’expliciter pourquoi il n’y a eu ni délit d’initié ni conflit d’intérêt dans ce contrat liant sa société à la Senelec. Il dit : « Akilee a été une solution qu’on a eu à développer en 2014 à partir de la première société que j’ai créée en 2013 et qui s’appelle Inef. Inef était une société technologique plus spécialisée dans l’ingénierie-conseil sur les questions d’efficacité énergique et d’énergie renouvelable. Voyant les difficultés qu’on avait à développer ces services-là, on s’est orientés vers les services innovants parce qu’on a vu effectivement cette digitalisation qui arrivait ».
« On n’a pas attendu d’avoir commencé une mission en 2016-2017 pour penser qu’il fallait créer cette solution (Akilee Ndlr) », martèle M. Ly. Qui répète : « c’est pourquoi je vous ai dit tout à l’heure qu’il n’y avait ni informations confidentielles privilégiées ni opportunités ou conflit d’intérêt ».
Bassirou MBAYE