Afrique : Les apports financiers extérieurs ont marqué le pas en 2014

Ce flux s’explique par le brusque tassement des investissements de portefeuille et un léger fléchissement des IDE sur fond de modération de la demande mondiale et de baisse des cours des matières premières, en particulier des métaux, selon ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015 ».
Cette évolution contrebalance la légère augmentation des transferts des migrants (+2.1%) et de l’APD (+1.1%). Globalement, les flux extérieurs devraient, selon les estimations, représenter au totale en moyenne 7.3% du PIB en 2014, contre 8.2% en 2013.
Selon les auteurs de ce rapport , depuis dix ans, les apports financiers extérieurs jouent un rôle clé dans le financement du développement de l’Afrique. Mais ils sont encore de loin de pouvoir couvrir les principaux défis auxquels se heurte le continent. La troisième conférence internationale sur le financement du développement, qui se tiendra en juillet 2015 à Addis-Abeba, sera l’occasion de dresser un bilan des avancées obtenues pour financer les objectis du Millenaire pour le développement (OMD) définis lors de la conférence de Monterrey, en 2002.Dans cette perspective, la communauté internationale est en train d’élaborer un nouveau cadre de financement du développement pour les objectifs de développement durable (ODD) appelés à succéder aux OMD. Selon « Perspectives économiques en Afrique 2015 »., les dirigeants de l’union africaine (UA) représentant la Position commune africaine sur le programme de développement pour l’après-2015 (PCA) ont insisté sur la nécessité de diversifier les sources de financement mais aussi de garantir une utilisation efficace de ces fonds (UA, 2014).
 
Kine SEYE