
Dans son discours, il a rappelé la mise en place par le Premier ministre, d’une Task force multidisciplinaire à la Primature. Une Task Force, a dit M. Sarr, pour élaborer un Plan de redressement afin de permettre au Sénégal de retrouver la souveraineté budgétaire et la confiance des investisseurs. Cette souveraineté budgétaire, a expliqué le ministre, permettra la mise en œuvre des objectifs économiques et sociaux de la vision Sénégal 2050, déclinée dans le cadrage macroéconomique du plan quinquennal 2025-2029.
Abdourahmane Sarr souligne que ce redressement de nos finances publiques devra s’opérer sans préjudice au secteur privé tout en étant au service des sénégalais notamment les plus vulnérables.
L’enjeu, note M. Sarr, est donc triple. Il s’agit selon lui, d’améliorer la qualité et l’opportunité de la dépense publique, en orientant les ressources vers des investissements à fort impact sur la productivité ; de réduire les besoins de financement par l’endettement, à travers une consolidation budgétaire et un déficit budgétaire de 3% à l’horizon 2027, permettant ainsi de dégager une trajectoire descendante de la dette en pourcentage du Pib et de conduire les réformes nécessaires pour appuyer le secteur privé afin qu’il puisse véritablement prendre le relais de la croissance dans cette transformation systémique voulue en sa faveur.
«En somme, le Plan de redressement permettra de donner un signal positif aux marchés financiers internationaux et nous permettra de mobiliser à nouveau des financements extérieurs à des conditions plus favorables. La confirmation de la solidité de notre cadre macroéconomique par nos partenaires, notamment le Fonds monétaire international, viendra conforter nos propres efforts », a affirmé le ministre de l’Economie.
Adou Faye
Abdourahmane Sarr souligne que ce redressement de nos finances publiques devra s’opérer sans préjudice au secteur privé tout en étant au service des sénégalais notamment les plus vulnérables.
L’enjeu, note M. Sarr, est donc triple. Il s’agit selon lui, d’améliorer la qualité et l’opportunité de la dépense publique, en orientant les ressources vers des investissements à fort impact sur la productivité ; de réduire les besoins de financement par l’endettement, à travers une consolidation budgétaire et un déficit budgétaire de 3% à l’horizon 2027, permettant ainsi de dégager une trajectoire descendante de la dette en pourcentage du Pib et de conduire les réformes nécessaires pour appuyer le secteur privé afin qu’il puisse véritablement prendre le relais de la croissance dans cette transformation systémique voulue en sa faveur.
«En somme, le Plan de redressement permettra de donner un signal positif aux marchés financiers internationaux et nous permettra de mobiliser à nouveau des financements extérieurs à des conditions plus favorables. La confirmation de la solidité de notre cadre macroéconomique par nos partenaires, notamment le Fonds monétaire international, viendra conforter nos propres efforts », a affirmé le ministre de l’Economie.
Adou Faye