De ce point de vue, force est de reconnaitre que des pas importants restent à franchir dans la marche vers l’autosuffisance en poulets au Sénégal. Au-delà de l’objectif de production en quantité suffisante, qui certes est atteint, selon Anta Ngom, fille du milliardaire Babacar Ngom, patronne de la SEDIMA, ou en voie de l’ être selon d’autres sources, il ya un impératif à régler le problème d’accessibilité des consommateurs surtout en période de fête où on assiste à une flambée de prix. L’autosuffisance pour être bénéfique à toutes les bourses doit s’accompagner de la pratique sur le marché de prix compétitifs par rapport aux poulets importés. Sinon c’est le consommateur qui va trinquer.
Par conséquent un équilibre à un niveau supportable pour les consommateurs sénégalais est à trouver, comme la contrepartie de la mesure courageuse que Macky Sall, alors Premier ministre avait prise en 2004, d’interdire l’importation de la viande de volaille. Cette mesure en effet rappelle Mme Anta Ngom avait permis de sauver les dizaines de milliards d’investissement qui avaient été injectés dans la filière et les milliers d’emplois générés.
Aujourd’hui que la filière est en pleine expansion, si l’on en croit les remerciements appuyés de la Directrice générale de la SEDIMA à l’endroit du chef de l’Etat, mais les prix pratiqués par les producteurs sont exorbitants, surtout ceux des industriels comme SEDIMA.
Un juste retour d’ascenseur est attendu par la population qui n’a pas le choix, obligée qu’elle est d’acheter à des prix élevés malgré la protection dont bénéficient les industriels du poulet.
L’absence de concurrence confère ainsi aux producteurs une position dominante sur le marché qui exclut toute possibilité d’auto régulation du marché qui pourrait induire une baisse des prix du poulet.
En l’absence d’efforts des producteurs de poulet pour une diminution des prix de la viande de volaille, l’ouverture des frontières et le gel de la mesure de 2004 pourrait être une bouée de sauvetage pour des consommateurs pris en otages par des industriels et des producteurs indépendants qui profitent d’une position trop confortable. La concurrence doit jouer afin que la baisse des prix de la viande de volaille puisse être effective au Sénégal, y compris pourquoi pas, par l’ouverture des frontières à la viande de volaille importée.
Il est vrai qu’il faut protéger les producteurs nationaux, mais il est aussi vrai que ces derniers doivent penser aux consommateurs mais surtout se préparer à la concurrence étrangère qui forcément interviendra tôt ou tard.
Oumar Nourou
Par conséquent un équilibre à un niveau supportable pour les consommateurs sénégalais est à trouver, comme la contrepartie de la mesure courageuse que Macky Sall, alors Premier ministre avait prise en 2004, d’interdire l’importation de la viande de volaille. Cette mesure en effet rappelle Mme Anta Ngom avait permis de sauver les dizaines de milliards d’investissement qui avaient été injectés dans la filière et les milliers d’emplois générés.
Aujourd’hui que la filière est en pleine expansion, si l’on en croit les remerciements appuyés de la Directrice générale de la SEDIMA à l’endroit du chef de l’Etat, mais les prix pratiqués par les producteurs sont exorbitants, surtout ceux des industriels comme SEDIMA.
Un juste retour d’ascenseur est attendu par la population qui n’a pas le choix, obligée qu’elle est d’acheter à des prix élevés malgré la protection dont bénéficient les industriels du poulet.
L’absence de concurrence confère ainsi aux producteurs une position dominante sur le marché qui exclut toute possibilité d’auto régulation du marché qui pourrait induire une baisse des prix du poulet.
En l’absence d’efforts des producteurs de poulet pour une diminution des prix de la viande de volaille, l’ouverture des frontières et le gel de la mesure de 2004 pourrait être une bouée de sauvetage pour des consommateurs pris en otages par des industriels et des producteurs indépendants qui profitent d’une position trop confortable. La concurrence doit jouer afin que la baisse des prix de la viande de volaille puisse être effective au Sénégal, y compris pourquoi pas, par l’ouverture des frontières à la viande de volaille importée.
Il est vrai qu’il faut protéger les producteurs nationaux, mais il est aussi vrai que ces derniers doivent penser aux consommateurs mais surtout se préparer à la concurrence étrangère qui forcément interviendra tôt ou tard.
Oumar Nourou