«En effet, selon la Bceao, les exportations de biens de l’Union en 2018 ont été destinées à 43,7 % à l'Europe, dont 25 % pour l'Union européenne et 18,7 % pour les autres pays dudit continent. La Suisse, les Pays-Bas et la France demeurant les principaux clients de l'Uemoa, en accueillant respectivement 17,5 %, 6,5 % et 5,8 % des exportations au cours de la période sous revue. Ainsi, la mise en quarantaine de certaines régions d’Europe devrait entrainer une baisse de la demande émanant de ces zones, d’où éventuellement, un impact négatif sur les exportations des Etats membres de l’Uemoa », lit-on dans le communiqué.
Concernant les importations, les principales sources d'approvisionnement des pays de l'Uemoa sont l'Union européenne (41,4%), l'Asie (35,7%), l'Afrique (15%) et l'Amérique (6,9%). Les acquisitions de biens en provenance de l'Asie sont composées essentiellement de produits alimentaires, principalement le riz en provenance de la Thaïlande et de l'Inde, de biens d'équipement et intermédiaires, avec des parts relatives de 29,8 %, 30,7 % et 20,7 % respectivement. Les biens intermédiaires en provenance de l'Asie sont livrés notamment par la Chine (66,2%), l'Inde (10,1%) et le Japon (6,8%). Au regard de ces statistiques, la réduction des activités au sein de l’Union européenne et en Chine pourrait priver l’Union de divers biens intermédiaires, avec un potentiel impact négatif sur le secteur industriel.
Adou FAYE
Concernant les importations, les principales sources d'approvisionnement des pays de l'Uemoa sont l'Union européenne (41,4%), l'Asie (35,7%), l'Afrique (15%) et l'Amérique (6,9%). Les acquisitions de biens en provenance de l'Asie sont composées essentiellement de produits alimentaires, principalement le riz en provenance de la Thaïlande et de l'Inde, de biens d'équipement et intermédiaires, avec des parts relatives de 29,8 %, 30,7 % et 20,7 % respectivement. Les biens intermédiaires en provenance de l'Asie sont livrés notamment par la Chine (66,2%), l'Inde (10,1%) et le Japon (6,8%). Au regard de ces statistiques, la réduction des activités au sein de l’Union européenne et en Chine pourrait priver l’Union de divers biens intermédiaires, avec un potentiel impact négatif sur le secteur industriel.
Adou FAYE