«Contrairement aux sujets traditionnels liés aux objectifs et mise en œuvre de politique monétaire et de stabilité financière, nous évoquerons aujourd’hui le rôle de l’Intelligence Artificielle dans le domaine monétaire et financier. En effet, l’avènement de l’Intelligence artificielle (IA) constitue une révolution qui change déjà en profondeur de nombreux domaines d'activité et affecte des pans entiers de la société. Ce pouvoir transformateur croissant de l'IA mérite une attention particulière des autorités en charge des politiques économiques », a déclaré M. Brou. Au plan international, a-t-il rappelé, le sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle tenu à Paris, en février 2025, a abouti à la signature, par une soixantaine de pays, d’une déclaration commune en faveur d'une IA « ouverte », « inclusive » et « éthique ».
A l’instar des autres continents, note le patron de la Bceao, l'Afrique s’est également engagée à saisir les opportunités offertes par l'IA pour accélérer sa transformation économique et sociale. Ainsi, en vue de concrétiser cette ambition, l’Union africaine a adopté plusieurs actions, notamment la Stratégie continentale sur l’IA en 2024, qui vise à mettre cette technologie au service du développement durable et de la prospérité du continent.
Il a relevé que cette vision continentale est confortée par l'émergence de plusieurs actions publiques et privées, nationales ou multilatérales. Ainsi, divers pays de l’Union, dont le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Sénégal, ont déjà adopté leurs stratégies de développement de l'IA. «Le secteur financier se doit de s’inscrire dans ce large mouvement d’introduction de l’IA dans ses activités. C’est la raison d’être de cette rencontre dont l’objectif est de constituer un creuset d'échanges sur l'utilisation responsable de l'IA et les innovations y relatives dans le secteur bancaire et financier, particulièrement dans le cadre des missions des banques centrales et organes de régulation », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou. Il a souligné que l’utilisation de l’IA par les Banques centrales reste certes encore embryonnaire.
De manière plus spécifique, a expliqué le gouverneur de la Bceao, cette rencontre n’a pas pour ambition d’apporter des réponses toutes faites aux problématiques qui se posent. Elle vise plutôt permettre aux banques centrales et aux participants de partager leurs expériences diverses et pertinentes pour élaborer ou enrichir leur feuille de route en matière de déploiement de l’IA au sein de leurs activités. L’IA, a affirmé Jean-Claude Kassi Brou, ouvre des perspectives exceptionnelles pour nos institutions.
Toutefois, a-t-il dit, comme pour toute innovation, elle comporte également des défis et des risques qu’il nous faut appréhender et contenir pour assurer son efficacité. «C’est dans ce contexte que, à l’instar de plusieurs Banques centrales, la Bceao a mis en place, en juillet 2024, un Comité de réflexion sur l'Intelligence artificielle (Cria), qui a pour mission de proposer une feuille de route pour le déploiement de cet outil en son sein en évaluant les bénéfices attendus, ainsi que les prérequis pour une intégration réussie », a fait savoir le gouverneur de la Bceao. Il souhaite ardemment que les échanges de ce jour permettent d’approfondir les enjeux stratégiques et opérationnels associés à l’intégration de l’IA dans les activités des Banques centrales afin de mieux remplir nos missions de stabilité monétaire et financière et de renforcer ainsi et contribuer à la résilience de nos économies.
Adou FAYE
A l’instar des autres continents, note le patron de la Bceao, l'Afrique s’est également engagée à saisir les opportunités offertes par l'IA pour accélérer sa transformation économique et sociale. Ainsi, en vue de concrétiser cette ambition, l’Union africaine a adopté plusieurs actions, notamment la Stratégie continentale sur l’IA en 2024, qui vise à mettre cette technologie au service du développement durable et de la prospérité du continent.
Il a relevé que cette vision continentale est confortée par l'émergence de plusieurs actions publiques et privées, nationales ou multilatérales. Ainsi, divers pays de l’Union, dont le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Sénégal, ont déjà adopté leurs stratégies de développement de l'IA. «Le secteur financier se doit de s’inscrire dans ce large mouvement d’introduction de l’IA dans ses activités. C’est la raison d’être de cette rencontre dont l’objectif est de constituer un creuset d'échanges sur l'utilisation responsable de l'IA et les innovations y relatives dans le secteur bancaire et financier, particulièrement dans le cadre des missions des banques centrales et organes de régulation », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou. Il a souligné que l’utilisation de l’IA par les Banques centrales reste certes encore embryonnaire.
De manière plus spécifique, a expliqué le gouverneur de la Bceao, cette rencontre n’a pas pour ambition d’apporter des réponses toutes faites aux problématiques qui se posent. Elle vise plutôt permettre aux banques centrales et aux participants de partager leurs expériences diverses et pertinentes pour élaborer ou enrichir leur feuille de route en matière de déploiement de l’IA au sein de leurs activités. L’IA, a affirmé Jean-Claude Kassi Brou, ouvre des perspectives exceptionnelles pour nos institutions.
Toutefois, a-t-il dit, comme pour toute innovation, elle comporte également des défis et des risques qu’il nous faut appréhender et contenir pour assurer son efficacité. «C’est dans ce contexte que, à l’instar de plusieurs Banques centrales, la Bceao a mis en place, en juillet 2024, un Comité de réflexion sur l'Intelligence artificielle (Cria), qui a pour mission de proposer une feuille de route pour le déploiement de cet outil en son sein en évaluant les bénéfices attendus, ainsi que les prérequis pour une intégration réussie », a fait savoir le gouverneur de la Bceao. Il souhaite ardemment que les échanges de ce jour permettent d’approfondir les enjeux stratégiques et opérationnels associés à l’intégration de l’IA dans les activités des Banques centrales afin de mieux remplir nos missions de stabilité monétaire et financière et de renforcer ainsi et contribuer à la résilience de nos économies.
Adou FAYE