
Hors charges et taxes, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest note que le taux débiteur moyen des banques est ressorti à 6,78% en mars 2025, contre 6,79% le mois précédent et 7,01% un an plus tôt.
Le coût moyen du crédit bancaire est quasi stable d’un mois à l’autre (-1 point de base), mais en baisse modérée sur un an. Cela reflète une légère détente des conditions de crédit, potentiellement liée à une politique monétaire moins restrictive, comme on le constate avec la baisse de 25 points de base des taux de la banque centrale lors de la dernière réunion de son Comité de politique monétaire (Cpm) tenue le 4 juin dernier, ou à une meilleure concurrence entre banques.
Les clients ont emprunté de l'argent moins cher avec un coût du crédit bancaire qui a baissé au Niger (8,81% contre 8,85%), au Bénin (7,67% contre 7,70%), au Sénégal (5,90% contre 5,92%) et en Côte d’Ivoire (6,32% contre 6,33%). Par contre, une hausse du crédit a été observée au Mali (7,38% contre 7,30%), au Togo (7,56% contre 7,50%), en Guinée-Bissau (9,45% contre 9,39%) et au Burkina (7,56% contre 7,54%).
Les épargnants gagnent plus
L’analyse du rapport de la banque centrale montre que dans la majorité des pays de l’Uemoa, les banques commerciales ont offert un peu plus de rémunération sur les dépôts à terme au mois de mars qu’en février, mais moins qu’il y a un an.
Les taux d'intérêt créditeurs sur les dépôts à terme ont augmenté de 2 pdb pour s'établir à 5,37%, contre 5,35% un mois plus tôt et 5,40% une année auparavant. Par pays, la rémunération des dépôts s’est améliorée au Niger (5,36% contre 5,32%), en Guinée-Bissau (3,56% contre 3,53%), au Bénin (5,36% contre 5,34%), en Côte d’Ivoire (4,91% contre 4,89%) et au Sénégal (5,52% contre 5,51%).
En revanche, une diminution a été enregistrée au Togo (5,67% contre 5,72%), au Burkina (5,54% contre 5,58%) et au Mali (5,23% contre 5,25%).
Hausse de 12,7% de la masse monétaire
A fin mars 2025, la masse monétaire, c’est-à-dire la quantité de monnaie en circulation dans l’économie de l’Uemoa, est ressortie, en glissement annuel, en hausse de 12,7%, après 12,2% atteint le mois précédent.
Sous l’angle de ses composantes, la circulation fiduciaire (l'ensemble des pièces de monnaie et billets de banque qui circulent dans l'économie, c'est à dire qui ne sont pas déposés dans les banques ou à la Banque Centrale) et les dépôts ont progressé respectivement de 17,9% et 11,1%, après des augmentations respectives de 19,8% et 10,0% à fin février 2025.
L’accroissement de la masse monétaire à fin mars 2025 résulte de la hausse en glissement annuel des Actifs extérieurs nets (Aen) (+4.758,8 milliards ou +311,0%) et des créances des institutions de dépôt sur les unités résidentes (+4.494,3 milliards ou +7,8%). Le renforcement des Aen est lié essentiellement à la mobilisation des ressources extérieures par les Etats de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE
Le coût moyen du crédit bancaire est quasi stable d’un mois à l’autre (-1 point de base), mais en baisse modérée sur un an. Cela reflète une légère détente des conditions de crédit, potentiellement liée à une politique monétaire moins restrictive, comme on le constate avec la baisse de 25 points de base des taux de la banque centrale lors de la dernière réunion de son Comité de politique monétaire (Cpm) tenue le 4 juin dernier, ou à une meilleure concurrence entre banques.
Les clients ont emprunté de l'argent moins cher avec un coût du crédit bancaire qui a baissé au Niger (8,81% contre 8,85%), au Bénin (7,67% contre 7,70%), au Sénégal (5,90% contre 5,92%) et en Côte d’Ivoire (6,32% contre 6,33%). Par contre, une hausse du crédit a été observée au Mali (7,38% contre 7,30%), au Togo (7,56% contre 7,50%), en Guinée-Bissau (9,45% contre 9,39%) et au Burkina (7,56% contre 7,54%).
Les épargnants gagnent plus
L’analyse du rapport de la banque centrale montre que dans la majorité des pays de l’Uemoa, les banques commerciales ont offert un peu plus de rémunération sur les dépôts à terme au mois de mars qu’en février, mais moins qu’il y a un an.
Les taux d'intérêt créditeurs sur les dépôts à terme ont augmenté de 2 pdb pour s'établir à 5,37%, contre 5,35% un mois plus tôt et 5,40% une année auparavant. Par pays, la rémunération des dépôts s’est améliorée au Niger (5,36% contre 5,32%), en Guinée-Bissau (3,56% contre 3,53%), au Bénin (5,36% contre 5,34%), en Côte d’Ivoire (4,91% contre 4,89%) et au Sénégal (5,52% contre 5,51%).
En revanche, une diminution a été enregistrée au Togo (5,67% contre 5,72%), au Burkina (5,54% contre 5,58%) et au Mali (5,23% contre 5,25%).
Hausse de 12,7% de la masse monétaire
A fin mars 2025, la masse monétaire, c’est-à-dire la quantité de monnaie en circulation dans l’économie de l’Uemoa, est ressortie, en glissement annuel, en hausse de 12,7%, après 12,2% atteint le mois précédent.
Sous l’angle de ses composantes, la circulation fiduciaire (l'ensemble des pièces de monnaie et billets de banque qui circulent dans l'économie, c'est à dire qui ne sont pas déposés dans les banques ou à la Banque Centrale) et les dépôts ont progressé respectivement de 17,9% et 11,1%, après des augmentations respectives de 19,8% et 10,0% à fin février 2025.
L’accroissement de la masse monétaire à fin mars 2025 résulte de la hausse en glissement annuel des Actifs extérieurs nets (Aen) (+4.758,8 milliards ou +311,0%) et des créances des institutions de dépôt sur les unités résidentes (+4.494,3 milliards ou +7,8%). Le renforcement des Aen est lié essentiellement à la mobilisation des ressources extérieures par les Etats de l’Uemoa.
Bassirou MBAYE