Selon les chiffres de l’Ansd, 52,3 % des actifs occupés sont des travailleurs indépendants, contre 38,8 % de salariés et 8,9 % de travailleurs familiaux. Cette répartition témoigne d’un secteur informel toujours très présent dans l’économie nationale.
Des écarts marqués entre hommes et femmes
L’étude met en évidence des disparités importantes selon le sexe. Chez les femmes, le travail indépendant est largement majoritaire, avec une proportion de 62,4 %, contre 46,8 % chez les hommes. Ce chiffre confirme la place centrale qu’occupent les femmes dans l’économie informelle, souvent par nécessité plus que par choix.
En revanche, les emplois salariés sont plus courants chez les hommes, représentant 44,5 % de leur population active, soit 1,6 fois plus que chez les femmes (28,1 %). Cette situation illustre les difficultés persistantes d’accès des femmes à l’emploi formel.
Par ailleurs, la proportion de travailleurs familiaux (souvent non rémunérés) reste faible dans l’ensemble mais touche davantage les femmes (9,4 %) que les hommes (8,6 %), un écart qui souligne encore une fois les inégalités structurelles dans la répartition des rôles économiques et sociaux.
Une réalité qui appelle des réponses adaptées
Ces données rappellent l’importance de mettre en œuvre des politiques publiques ciblées pour favoriser l’accès des femmes à des emplois stables et décents. L’appui à l’entrepreneuriat féminin, la formalisation des activités indépendantes et l’amélioration des conditions de travail doivent rester des priorités pour réduire les inégalités sur le marché du travail.
Bassirou MBAYE
Des écarts marqués entre hommes et femmes
L’étude met en évidence des disparités importantes selon le sexe. Chez les femmes, le travail indépendant est largement majoritaire, avec une proportion de 62,4 %, contre 46,8 % chez les hommes. Ce chiffre confirme la place centrale qu’occupent les femmes dans l’économie informelle, souvent par nécessité plus que par choix.
En revanche, les emplois salariés sont plus courants chez les hommes, représentant 44,5 % de leur population active, soit 1,6 fois plus que chez les femmes (28,1 %). Cette situation illustre les difficultés persistantes d’accès des femmes à l’emploi formel.
Par ailleurs, la proportion de travailleurs familiaux (souvent non rémunérés) reste faible dans l’ensemble mais touche davantage les femmes (9,4 %) que les hommes (8,6 %), un écart qui souligne encore une fois les inégalités structurelles dans la répartition des rôles économiques et sociaux.
Une réalité qui appelle des réponses adaptées
Ces données rappellent l’importance de mettre en œuvre des politiques publiques ciblées pour favoriser l’accès des femmes à des emplois stables et décents. L’appui à l’entrepreneuriat féminin, la formalisation des activités indépendantes et l’amélioration des conditions de travail doivent rester des priorités pour réduire les inégalités sur le marché du travail.
Bassirou MBAYE