Sénégal : Beaucoup d’établissements privés d’enseignement du supérieur risquent de s’écrouler

Vendredi 16 Février 2018

Selon la présidente de l’école supérieure d’interprétation, de techniques administratives, de management et de gestion hôtelière (Etshos-Imed), Denise D’Erneville, si l’Etat ne s’acquitte pas de sa dette de plus de 16 milliards, beaucoup d’établissements privés d’enseignement du supérieur risquent de s’écrouler.


L’administrateur de l’école supérieure d’interprétation, de techniques administratives, de management et de gestion hôtelière (Etshos-Imed),  Denise D’Erneville a fait face à la presse pour tirer la sonnette d’alarme ce vendredi sur la situation de crise des établissements privés d’enseignement supérieur à qui l’Etat du Sénégal doit plus de 16 milliards de dette. Celle qui à qui l’Etat doit 80 millions de francs Cfa a expliqué que «l’heure est grave pour l‘initiative privée dans le secteur de l’enseignement supérieur avec des établissements qui risquent de disparaitre si une solution rapide n’est pas trouvée». «Comment faire des prévisions pour couvrir les charges récurrentes, toutes les taxes, nos impôts, et rembourser nos dettes, quand l’Etat ne respecte pas les termes du contrat qui nous lie. Notre secteur est menacé pendant que des milliers de milliards sont dépensés ailleurs dans des activités de moindre importance que l’éducation, la formation et la santé» regrette-t-elle. Elle condamne que des instructions données par le président de la République pour la résolution de ce problème et le décret d’avance accordé le 28 novembre n’aient pas été appliqués.  
Compte tenu de cela, depuis le 12 février, les étudiants sénégalais orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur (Epes) sont à la rue du fait d’un mot d’ordre de grève de la fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (Fepes) qui a arrêté ses enseignements jusqu’à nouvel ordre. Mme D’Erneville argue aussi sur le montant de la dette qui fait objet de débat : «Ce mardi, on est passé du sentiment d’espoir au désespoir quand on nous apprend que le préalable pour que l’Etat paie les arriérés dus aux Epes, serait l’audit desdits instituts privés. Dans tout ça où est passé le rapport d’audit de l’Ige en 2017. Le ministère de l’Enseignement supérieur détient  tous les documents qui ont été réclamés et des structures comme la nôtre ont eu à lui fournir dans le cadre de la mission de l’Ige. Nous réclamons la totalité de factures impayées et déposées à ce jour».
Tidiane Diouf
 
 
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