Ce plan, actuellement en déploiement, vise à renforcer la souveraineté numérique du pays, à moderniser les infrastructures et à promouvoir l’innovation locale. « Le numérique n’est plus seulement un outil, mais un véritable moteur de compétitivité », a déclaré le ministre.
Face à la montée en puissance des blocs numériques mondiaux, le Sénégal entend se positionner comme acteur et non simple consommateur. C’est ce qu’a expliqué le ministre de tutelle qui a rappelé que les priorités affichées portent sur l’intelligence artificielle, la cyber sécurité, la 5G entre autres.
Il a également souligné la nécessité de moderniser le cadre juridique, jugé parfois « obsolète », et de bâtir un écosystème capable de générer emplois et de richesse. Il a rappelé que le gouvernement veut mener de front la construction d’une administration numérique performante et l’adoption de règles adaptées aux ambitions digitales du pays.
La rencontre, placée sous le thème « Souveraineté, sécurité et performance dans le numérique », doit permettre de recueillir les propositions des acteurs du secteur.
Par ailleurs, l’administrateur général de Gaindé 2000 a soutenu que les urgences sont nombreuses pour ce qui concerne le numérique et que sans doute, l'un des enjeux les plus critiques et peut-être le moins visible, c'est « l'impact que tout cela aura sur notre construction économique ».
Ibrahima Nour Eddine Diagne a dit dans la foulée : « nos politiques économiques veulent générer des emplois. Les emplois, c'est des occupations qui permettent de créer de la valeur ». Avant d’ajouter que l'émergence de l'intelligence artificielle, même si elle concentre beaucoup d’opportunités, constitue également une menace.
C'est pour cela, a-t-il souligné, qu’ils ont parlé de trait-d ’union. Parce que, a-t-il expliqué, « derrière tout ce que nous voulons faire en termes de construction numérique, il s'agira d'avoir la performance et c'est cette performance qui, d'une part, va accroître la capacité d'un Etat à servir ses citoyens mais également doit permettre à des entreprises de générer de nouvelles frontières de valeur ajoutée et de créer des emplois ».
M. Diagne a fait savoir enfin, que la rentrée numérique « est un moment pour confronter les idées des différents acteurs et faire émerger des consensus forts à partir desquels une construction utile à partir du numérique peut être effective ».
Les acteurs présents ont, pour leur part, insisté sur la nécessité de décentraliser les infrastructures. Plusieurs voix ont relevé que les data centers ne devraient pas être concentrés uniquement à Dakar, mais répartis dans différentes régions du pays afin de renforcer la sécurité et la résilience du système. Ils ont également rappelé que la formation et le renforcement des compétences constituent des piliers essentiels pour bâtir une véritable souveraineté numérique et assurer la performance à long terme du secteur.
Bassirou MBAYE
Face à la montée en puissance des blocs numériques mondiaux, le Sénégal entend se positionner comme acteur et non simple consommateur. C’est ce qu’a expliqué le ministre de tutelle qui a rappelé que les priorités affichées portent sur l’intelligence artificielle, la cyber sécurité, la 5G entre autres.
Il a également souligné la nécessité de moderniser le cadre juridique, jugé parfois « obsolète », et de bâtir un écosystème capable de générer emplois et de richesse. Il a rappelé que le gouvernement veut mener de front la construction d’une administration numérique performante et l’adoption de règles adaptées aux ambitions digitales du pays.
La rencontre, placée sous le thème « Souveraineté, sécurité et performance dans le numérique », doit permettre de recueillir les propositions des acteurs du secteur.
Par ailleurs, l’administrateur général de Gaindé 2000 a soutenu que les urgences sont nombreuses pour ce qui concerne le numérique et que sans doute, l'un des enjeux les plus critiques et peut-être le moins visible, c'est « l'impact que tout cela aura sur notre construction économique ».
Ibrahima Nour Eddine Diagne a dit dans la foulée : « nos politiques économiques veulent générer des emplois. Les emplois, c'est des occupations qui permettent de créer de la valeur ». Avant d’ajouter que l'émergence de l'intelligence artificielle, même si elle concentre beaucoup d’opportunités, constitue également une menace.
C'est pour cela, a-t-il souligné, qu’ils ont parlé de trait-d ’union. Parce que, a-t-il expliqué, « derrière tout ce que nous voulons faire en termes de construction numérique, il s'agira d'avoir la performance et c'est cette performance qui, d'une part, va accroître la capacité d'un Etat à servir ses citoyens mais également doit permettre à des entreprises de générer de nouvelles frontières de valeur ajoutée et de créer des emplois ».
M. Diagne a fait savoir enfin, que la rentrée numérique « est un moment pour confronter les idées des différents acteurs et faire émerger des consensus forts à partir desquels une construction utile à partir du numérique peut être effective ».
Les acteurs présents ont, pour leur part, insisté sur la nécessité de décentraliser les infrastructures. Plusieurs voix ont relevé que les data centers ne devraient pas être concentrés uniquement à Dakar, mais répartis dans différentes régions du pays afin de renforcer la sécurité et la résilience du système. Ils ont également rappelé que la formation et le renforcement des compétences constituent des piliers essentiels pour bâtir une véritable souveraineté numérique et assurer la performance à long terme du secteur.
Bassirou MBAYE