Pape Malick Ndaw qui présidait ce matin la cérémonie de lancement du projet Lifft Cashew a fait savoir que le Sénégal compte porter l’accroissement de la transformation de l’anacarde de 5 à 30%.
« A travers l’implantation de l’agropole sud d’une valeur de 57 milliards de francs Cfa, l’Etat du Sénégal vise le développement d’une industrie agroalimentaire nationale de substitution, le renforcement de la valeur ajoutée des produits agricoles exportés, la dynamisation des filières existantes comme l’anacarde, la valorisation des ressources et compétences locales mais aussi et surtout l’accroissement de la transformation de l’anacarde particulièrement de 5 à 30%. » Telle est la déclaration faite ce matin par le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural.
En effet, Pape Malick Ndaw soutient que l’économie des régions productrices d’anacarde du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau reste fortement influencée par le développement de la chaine de valeur anacarde qui contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et à l’augmentation des revenus des populations et la création de nouveaux emplois. Il ajoute que compte tenu de l’importance du secteur d’acajou dans le développement socioéconomique des pays producteurs d’Afrique de l’ouest, des politiques et règlements sont progressivement mis en place et appliqués dans le but de règlementer le milieu au niveau de chaque pays.
En ce sens dit-il, « entre autres mesures nous pouvons citer en Guinée Bissau par exemple la loi relative à la réduction des droits de douane qui passe de 1 225 Francs Cfa (2,45 dollars américain) à 1050 F Cfa (2,10 dollars), la création de l’Agence nationale de la noix de cajou (Anca) pour la gestion des exportations.
Au Sénégal, nous avons la lettre circulaire du ministre de l’intérieur interdisant la sortie par voie terrestre de la noix de cajou, la mise en place des collectes des différents acteurs et l’installation de l’interprofession très prochainement.
En Gambie, des mesures importantes ont été également prises notamment la politique agricole et des ressources naturelles 2017-2026 mais aussi la politique commerciale 2018-2022 ».
Et de poursuivre, M. Ndaw rappelle que les réalisations depuis 2017 avec respectivement 35 mille tonnes, 30 mille tonnes et 48 700 tonnes témoignent d’une amélioration significative des performances au Sénégal mais aussi en Gambie et en Guinée Bissau.
Par ailleurs, il relève qu’il y a encore des marges de progrès importants et pour consolider tous ces efforts et garder le cap vers l’excellence, il faut un accompagnement pertinent des producteurs et des unités de production à travers un conseil agricole novateur, l’accès au financement, le renforcement des capacités et les nouvelles chaines de transformation.
M. Ndaw, souligne enfin que dans sa mise en œuvre pour l’atteinte des objectifs, le projet Lifft Cashew a axé ses activités sur cinq composantes principales que sont l’infrastructure de marché, pistes de production et magasins de stockage, l’accès aux financements des acteurs, notamment les producteurs et les transformateurs, l’amélioration des pratiques agricoles au niveau des plantations et enfin l’accès aux informations de marché avec la plateforme d’échanges.
Bassirou MBAYE
« A travers l’implantation de l’agropole sud d’une valeur de 57 milliards de francs Cfa, l’Etat du Sénégal vise le développement d’une industrie agroalimentaire nationale de substitution, le renforcement de la valeur ajoutée des produits agricoles exportés, la dynamisation des filières existantes comme l’anacarde, la valorisation des ressources et compétences locales mais aussi et surtout l’accroissement de la transformation de l’anacarde particulièrement de 5 à 30%. » Telle est la déclaration faite ce matin par le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural.
En effet, Pape Malick Ndaw soutient que l’économie des régions productrices d’anacarde du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau reste fortement influencée par le développement de la chaine de valeur anacarde qui contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et à l’augmentation des revenus des populations et la création de nouveaux emplois. Il ajoute que compte tenu de l’importance du secteur d’acajou dans le développement socioéconomique des pays producteurs d’Afrique de l’ouest, des politiques et règlements sont progressivement mis en place et appliqués dans le but de règlementer le milieu au niveau de chaque pays.
En ce sens dit-il, « entre autres mesures nous pouvons citer en Guinée Bissau par exemple la loi relative à la réduction des droits de douane qui passe de 1 225 Francs Cfa (2,45 dollars américain) à 1050 F Cfa (2,10 dollars), la création de l’Agence nationale de la noix de cajou (Anca) pour la gestion des exportations.
Au Sénégal, nous avons la lettre circulaire du ministre de l’intérieur interdisant la sortie par voie terrestre de la noix de cajou, la mise en place des collectes des différents acteurs et l’installation de l’interprofession très prochainement.
En Gambie, des mesures importantes ont été également prises notamment la politique agricole et des ressources naturelles 2017-2026 mais aussi la politique commerciale 2018-2022 ».
Et de poursuivre, M. Ndaw rappelle que les réalisations depuis 2017 avec respectivement 35 mille tonnes, 30 mille tonnes et 48 700 tonnes témoignent d’une amélioration significative des performances au Sénégal mais aussi en Gambie et en Guinée Bissau.
Par ailleurs, il relève qu’il y a encore des marges de progrès importants et pour consolider tous ces efforts et garder le cap vers l’excellence, il faut un accompagnement pertinent des producteurs et des unités de production à travers un conseil agricole novateur, l’accès au financement, le renforcement des capacités et les nouvelles chaines de transformation.
M. Ndaw, souligne enfin que dans sa mise en œuvre pour l’atteinte des objectifs, le projet Lifft Cashew a axé ses activités sur cinq composantes principales que sont l’infrastructure de marché, pistes de production et magasins de stockage, l’accès aux financements des acteurs, notamment les producteurs et les transformateurs, l’amélioration des pratiques agricoles au niveau des plantations et enfin l’accès aux informations de marché avec la plateforme d’échanges.
Bassirou MBAYE