Selon la Dpee, cette performance est attribuable à sa composante artisanale (+30,0%), la pêche industrielle s’étant contractée (-7,1%) sur la période. En effet, la pêche artisanale s’est renforcée de 30,0%, en rythme trimestriel, principalement portée par les débarquements dans les régions de Ziguinchor (+25,4%), Saint-Louis (+310,6%) et Thiès (+20,9%). Les prises artisanales se sont, par contre, repliées à Dakar (-4,7%), en rapport avec le repli des débarquements de sardinelle (plate, ronde) et d’anchois. En effet, dans le département de Rufisque, précisément à Bargny, les prises d’espèces précitées sont passées de 6643 tonnes à 2979 tonnes.
Les performances trimestrielles notées à Saint-Louis traduisent, quant à elles, une reprise, après la faiblesse des captures du troisième trimestre 2018 qui a coïncidé avec la basse saison de pêche. A Thiès, les changements climatiques ont favorisé l’activité de pêche en entrainant une augmentation des sorties en mer.
Sur un an, l’activité de pêche s’est consolidée de 16,6%, au quatrième trimestre 2018, portée par sa composante artisanale (+25,5%). Le bon comportement de cette dernière, en glissement annuel, traduit les performances enregistrées dans les régions de Dakar (+10,4%), Saint-Louis (+848,2%) et Thiès (+27,5%), en liaison avec l’augmentation de l’effort de pêche qui fait suite au retour des fêtes de Tabaski et Tamkharite.
Dans le cas particulier de la région de Saint-Louis constate la Dpee , une reprise est observée après une année 2017 catastrophique, marquée par la non signature d’accords de pêche avec la Mauritanie et des facteurs climato – biologiques difficiles.
Concernant Dakar, la hausse des débarquements reflète les bons rendements des sennes tournantes, à la faveur de l’installation précoce de la campagne dans la Grande Côte Nord et des upwellings créés par les alizés du nord. En somme, une croissance annuelle de 3,3% du sous-secteur de la pêche est enregistrée en 2018, comparativement à l’année précédente, tirée par le volet industriel (+25,1%). La bonne orientation de la pêche industrielle est notamment attribuable aux captures de « poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson » (+27,7%) et thon (+11,6%).
Adou FAYE
Les performances trimestrielles notées à Saint-Louis traduisent, quant à elles, une reprise, après la faiblesse des captures du troisième trimestre 2018 qui a coïncidé avec la basse saison de pêche. A Thiès, les changements climatiques ont favorisé l’activité de pêche en entrainant une augmentation des sorties en mer.
Sur un an, l’activité de pêche s’est consolidée de 16,6%, au quatrième trimestre 2018, portée par sa composante artisanale (+25,5%). Le bon comportement de cette dernière, en glissement annuel, traduit les performances enregistrées dans les régions de Dakar (+10,4%), Saint-Louis (+848,2%) et Thiès (+27,5%), en liaison avec l’augmentation de l’effort de pêche qui fait suite au retour des fêtes de Tabaski et Tamkharite.
Dans le cas particulier de la région de Saint-Louis constate la Dpee , une reprise est observée après une année 2017 catastrophique, marquée par la non signature d’accords de pêche avec la Mauritanie et des facteurs climato – biologiques difficiles.
Concernant Dakar, la hausse des débarquements reflète les bons rendements des sennes tournantes, à la faveur de l’installation précoce de la campagne dans la Grande Côte Nord et des upwellings créés par les alizés du nord. En somme, une croissance annuelle de 3,3% du sous-secteur de la pêche est enregistrée en 2018, comparativement à l’année précédente, tirée par le volet industriel (+25,1%). La bonne orientation de la pêche industrielle est notamment attribuable aux captures de « poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson » (+27,7%) et thon (+11,6%).
Adou FAYE