Organisation du CPI : Le Congad déplore sa mise à l’écart

Jeudi 11 Juin 2015

Les organisations de la société civile regroupées au sein du Congad fustigent leur mise à l’écart à l’occasion de l’organisation du Conseil présidentiel de l’investissement alors que ça devait être une occasion de profond dialogue.


Organisation du CPI : Le Congad déplore sa mise à l’écart
Le12e Conseil présidentiel sur l’Investissement (CPI) n’a pas fait que des heureux. Les organisations de la société civile représentées par le Congad sont sorties déçues de cette rencontre. Parce qu’elles n’ont pas eu droit à la parole alors qu’elles avaient des choses à dire.
En effet lors de cette rencontre, les OSC comptaient faire les recommandations suivantes. Selon elles, il urge d’actualiser le Programme triennal de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC), en approfondissant la réflexion autour d’un modèle économique du PSE basé sur les pôles territoriaux de développement et rompre avec l’approche classique de conception de la politique économique basée sur le «centre». L’animation avec le secteur privé et les élus locaux d’une réflexion stratégique et approfondie autour de la problématique de la compétitivité à partir de l’économie des terroirs. Malheureusement, ce fut un rendez-vous manqué malgré notre présence effective dans la salle où se tenait la rencontre, sous la présidence du Chef de l’Etat, Monsieur Macky Sall.
Face à un tel mépris les OSC considèrent que toutes les Institutions de l’Etat doivent faire preuve d’une culture d’inclusion et considérer que les acteurs de la « nouvelle économie » comprennent la société civile et les élus locaux. Il est stratégique et utile de disposer d’une culture d’inclusion dans la gestion des affaires publiques et de rompre avec le schéma classique de pensée et de conduite des affaires. Mieux,  les Organisations de la société civile estime que le Conseil Présidentiel sur l’Investissement doit être un cadre d’échanges stratégiques sur les questions relatives à l’économie (investissements et gouvernance du financement du développement) et non pas un récital de chapelets de problèmes isolés d’entreprises. Les comités techniques et /ou groupes de travail sectoriels doivent prendre en charge certaines questions afin de permettre de tirer des conclusions à caractère de recommandations pour le futur. Le discours du représentant du Secteur privé devait faire l’objet d’un approfondissement lors des débats. Dans le même temps, le CIP pouvait gagner à travers les  réactions à la suite du discours  introductif du Chef de l’Etat.
A l’heure de la démocratie participative, notre pays gagnerait mieux à profiter de l’ensemble des opinions et points de vue des acteurs de la vie économique et sociale. C’est sur ce socle communicationnel que doit être bâti le PSE et toute politique publique nationale.  
Pathe TOURE
Actu-Economie


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