Mil : les pertes post-récolte évaluées entre 25% et 40% de la production

Jeudi 27 Novembre 2014

Le directeur de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) de la zone sud du bassin arachidier, Abdoulaye Sy, a indiqué jeudi que les pertes post-récolte (poids, valeur nutritive) du mil sont évaluées en moyenne entre 25 et 40 % de la production.


Ces pertes post-récolte, qu'il juge "énormes'', sont liés à des équipements pas très adaptés et à des techniques de battage, de vannage, de stockage, de transport non adaptés, associées à des conditions climatiques humides et physiques non favorables à la production, a-t-il expliqué.

M. Sy s’exprimait lors d’un atelier de lancement du Projet d’adaptation et de diffusion à grande échelle d’une technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récolte de la production en mil dans le bassin arachidier (Fatick, Kaolack, Thiès, Diourbel, Kaffrine).

Financé par le Fonds national de recherche agricole et agroalimentaire (FNRAA), à travers le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, ‘’il vise à utiliser à grande échelle [une] suite de machines dans les cinq régions du bassin arachidier’’, a-t-il précisé.

‘’La diffusion de cette technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récolte permettra aussi aux producteurs de gagner en temps de travail et d’améliorer la qualité des grains’’, a-t-il poursuivi.

Il a indiqué que dans le cadre de ce projet, l’objectif est d’arriver à une réduction des pertes post-récolte du mil de 25% et 40 %, jusqu’à 5%, avec une efficacité au battage de 95%. ‘’La série de machines qui s’opèrent manuellement est testée dans quatre sites qui nous ont permis d’avoir ces rendements de 95%’’, a-t-il soutenu.

Les pertes post-récolte, en quantité comme en quantité, empêchent les producteurs agricoles de tirer pleinement profit de leur travail, tout en demeurant un obstacle à la sécurité alimentaire des exploitants, indique un document remis à la presse.

Pour apporter une réponse à ce problème, l’ONG américaine Compatible Technology International (CTI) a mis en place cette série de machines destinées à rendre plus moderne, plus rentable et plus efficace le battage manuel du mil.

L’Agence nationale de conseil agricole et Rural (ANCAR) travaille en partenariat avec CTI, les institutions de micro-finances et les organisations de producteurs dans le cadre de la vulgarisation du Projet d’adaptation et de diffusion de la technologie de battage manuel du mil.
APS
 
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