Les perspectives à 12 mois pour le marché africain des centres de données restent globalement positives, selon le rapport qui souligne que 93,6 % des répondants anticipent une croissance forte ou modérée.
Bien que seuls 22,6 % prévoient une expansion marquée, la majorité (71 %) s’attend à une croissance intermédiaire, ce qui indique une trajectoire régulière plutôt qu’accélérée. Aucun répondant, rapporte le document, n’anticipe de déclin, soulignant la confiance continue dans les fondamentaux du secteur.
En moyenne, les dirigeants estiment la progression du marché à 17,5 %, traduisant un optimisme prudent façonné par des contraintes persistantes en matière d’infrastructure, de politique publique et d’investissement. La croissance est attendue, mais dans un cadre plus calibré et conscient des réalités opérationnelles.
La pénurie de professionnels qualifiés est identifiée comme le défi le plus pressant dans l’ensemble (2,74), avec une préoccupation nettement plus marquée au Nigeria (2,17) et en Afrique du Sud (2,43), comparée à la Côte d’Ivoire, au Sénégal (3,67) et au Kenya (3,86).
Le manque de fiabilité de l’approvisionnement en électricité suit de près (2,81), apparaissant comme une contrainte critique au Nigeria (1,58) et en Afrique du Sud (1,64), mais beaucoup moins en Côte d’Ivoire, au Sénégal, et encore moins au Kenya (4,57), ce qui reflète un paysage énergétique fragmenté.
Les coûts d’exploitation et la qualité des infrastructures semblent corrélés aux enjeux liés à l’énergie. L’incertitude réglementaire demeure également un obstacle important (moyenne de 2,97), notamment au Kenya (2,57) et au Nigeria (2,58).
Globalement, les données confirment que, malgré des fondamentaux de demande solides, la croissance des infrastructures dépend de la résolution de contraintes structurelles profondes, propres à chaque pays, notamment en matière de compétences, d’énergie stable et de cadre réglementaire prévisible.
Bassirou MBAYE
Bien que seuls 22,6 % prévoient une expansion marquée, la majorité (71 %) s’attend à une croissance intermédiaire, ce qui indique une trajectoire régulière plutôt qu’accélérée. Aucun répondant, rapporte le document, n’anticipe de déclin, soulignant la confiance continue dans les fondamentaux du secteur.
En moyenne, les dirigeants estiment la progression du marché à 17,5 %, traduisant un optimisme prudent façonné par des contraintes persistantes en matière d’infrastructure, de politique publique et d’investissement. La croissance est attendue, mais dans un cadre plus calibré et conscient des réalités opérationnelles.
La pénurie de professionnels qualifiés est identifiée comme le défi le plus pressant dans l’ensemble (2,74), avec une préoccupation nettement plus marquée au Nigeria (2,17) et en Afrique du Sud (2,43), comparée à la Côte d’Ivoire, au Sénégal (3,67) et au Kenya (3,86).
Le manque de fiabilité de l’approvisionnement en électricité suit de près (2,81), apparaissant comme une contrainte critique au Nigeria (1,58) et en Afrique du Sud (1,64), mais beaucoup moins en Côte d’Ivoire, au Sénégal, et encore moins au Kenya (4,57), ce qui reflète un paysage énergétique fragmenté.
Les coûts d’exploitation et la qualité des infrastructures semblent corrélés aux enjeux liés à l’énergie. L’incertitude réglementaire demeure également un obstacle important (moyenne de 2,97), notamment au Kenya (2,57) et au Nigeria (2,58).
Globalement, les données confirment que, malgré des fondamentaux de demande solides, la croissance des infrastructures dépend de la résolution de contraintes structurelles profondes, propres à chaque pays, notamment en matière de compétences, d’énergie stable et de cadre réglementaire prévisible.
Bassirou MBAYE