Le financement des PME par Ecobank a progressé d’environ 280 millions $ entre 2013 et 2014

Mardi 24 Mars 2015

Le volume des concours octroyés par Ecobank Transnational Incorporated aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) de son réseau, est passé entre 2013 et 2014, de 720 millions $ à environ 1 milliard $, a fait savoir Moustapha Fall , l’administrateur directeur général de la filiale camerounaise du groupe, alors qu’il intervenait le 22 mars 2014, lors d’une session de travail à Brazzaville, dans le cadre de la conférence sur l’inclusion financière en Afrique centrale, organisée par la BEAC et le FMI.


Moustapha Fall , l’administrateur directeur général de la filiale camerounaise du groupe Ecobank
Moustapha Fall , l’administrateur directeur général de la filiale camerounaise du groupe Ecobank
Cette progression qui a concerné un volume global de près de 300 000 clients PME, a été rendue possible, a-t-il rappelé, grâce au programme d’assistance technique offert par la Société financière internationale (branche de la Banque mondiale qui s’occupe du secteur privé dans les pays en développement) et la signature des mécanismes de garanties partielles, signés avec l’Agence française de développement (AFD), le groupe AGF et l’USAID, pour la couverture des risques pris sur ce segment de clientèle.
« Nous osons croire qu’à travers cet engagement croissant, le groupe Ecobank aura une contribution positive sur les emplois et plus généralement, sur la croissance économique de ses pays de présence. Notre objectif ultime est de contribuer à l’évolution de nos PME les plus performantes et qu’elles deviennent de grandes entreprises locales et régionales », nous a fait savoir M. Fall en marge de cette conférence. Une intention qui semble plus facile à exprimer qu’à mettre en œuvre, car les obstacles sont nombreux. A côté des défis bancaires, notamment ceux liés au volume considérable de sinistralité (26,5%), Moustapha Fall estime que la difficulté pour les PME d’Afrique centrale à accéder aux financement tient à un certain nombre de raisons. Il évoque par exemple, le fait que les PME sont plus largement présentes dans des segments de service et de sous-traitance, avec un faible engagement dans les domaines à valeur ajoutée, en raison notamment des difficultés en rapport avec l’environnement des affaires, le manque des ressources humaines performantes, mais aussi l’insuffisance de structures de base, favorables à une semi industrialisation.
Le directeur d’Ecobank Cameroun pense ainsi que le service de banque de détail qui est présenté comme une solution doit aussi faire face à des challenges importants. Parmi ceux-ci, on retrouve, le souci de rentabiliser l’investissement effectué dans la création des agences, la question de l’identification de la clientèle en segment clairs et précis, et des défis en termes de communication sur les options de services bancaires offerts aux différents clients.
Le groupe Ecobank dispose d’une marge de progression sur le marché d’Afrique centrale (zone CEMAC). Sur les 19,67 milliards $ de dépôts collectés dans la sous-région, les 7 filiales du groupe panafricain n’ont mobilisé que 2,077 milliards $, soit environ 11% du total.
De même, en termes de crédit octroyé à l’économie sous régionale, ses filiales dans la région ont accordé des concours financiers d’un volume global de 1,33 milliard $, ce qui représente 9% des 14 milliards $ accordé à l’économie par le système bancaire régional.
Ecofin
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