L'Etat travaille à la définition d’une politique minière profitable aux citoyens

Lundi 19 Août 2013

Le directeur des Mines et de la Géologie, Ousmane Cissé, a réaffirmé l’engagement des pouvoirs publics à renégocier les conventions minières existantes et à procéder à la revue du Code minier afin de redéfinir une nouvelle politique permettant aux Sénégalais de tirer profit des retombées de l’industrie minière.




L'Etat travaille à la définition d’une politique minière profitable aux citoyens
 
 
 
"Aujourd’hui, nous en sommes à la revue du Code minier et nous pensons que toutes ces initiatives prises de part et d’autre, notamment la renégociation des conventions minières et la définition de nouvelles politiques permettront aux Sénégalais de tirer profit de l’industrie minière’’, a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l'APS. "Il nous faudra arriver à ce que la conversion qui est faite de nos ressources minières (….) puisse servir au pays, aux populations. C’est cela l’objectif du président de la République qui est aujourd’hui bien traduite par le ministère de l’Industrie et des Mines’’, a souligné M. CIssé, qui prenait part samedi au lancement de la caravane de soins et de consultation dénommée Kébé Santé.
 
"L’industrie minière est importante au Sénégal. Les gens le constatent de plus en plus. Des projets importants sont en train d’être développés, et sous l’impulsion du président de la République, nous avons travaillé sur la revue des conventions minières’’, a-t-il rappelé. Selon lui, cela a permis d’évaluer les impacts économiques de ces opérations minières pour le pays et les recommandations issues de ces revues ont été intégralement adoptées par le Conseil des ministres. 
 
"L’industrie minière a toujours été perçue comme un secteur opaque et non transparent. C’est une matière qui intéresse beaucoup de personnes mais l’industrie minière au Sénégal ne date pas d’hier. Elle remonte aux années coloniales à travers les phosphates et les gens ne s'y étaient jamais intéressés’’, a fait remarquer M. Cissé.
 
"C’est à partir 2008, l’année à laquelle on a commencé à exploiter de l’or, qu’on a commencé à parler d’opacité et de manque de transparence. L’or attire tout le monde et attire même les curieux. Ce sont ces derniers qui souhaitent que l’opacité soit levée, que la transparence soit là’’, a-t-il soutenu.  Il a, à ce propos, fait part de la volonté des pouvoirs publics d'agir en toute transparence dans la gestion de l’industrie minière. "Ayant écouté ce besoin exprimé par les populations, le président de la République a instruit de procéder à la revue de la convention minière qui nous a permis de faire de l’état des lieux’’, a-t-il expliqué.
 
"Il y a un manque à gagner assez important de l’ordre de 400 milliards sur la période comprise entre 2005 à 2012. Et sur cette même période, l’Etat du Sénégal n’a perçu que 40 milliards de francs de cette industrie’’, a-t-il déploré. "Nous allons regarder la convention modèle, nous sommes en train de travailler sur la révision du Code minier qui nous permettra, sur la base d’une nouvelle politique minière définie, que cette perception que le public a du secteur minier change’’, a-t-il dit, rappelant que ce changement doit inclure le cadre légal et fiscal. 
 
Pour M. Cissé, les investissements miniers doivent être durables pour qu’après l’exploitation minière, l’on parvienne à avoir des activités économiques durables. L’activité minière repose sur la conversion, convertir une roche en une valeur monétaire, a-t-il rappelé.  "C’est à partir de cette conversion que l’Etat choisira la politique la meilleure pour que ces ressources déjà exploitées soient durables et qu’elles puissent transformer le pays dans tous les aspects’’, a-t-il insisté.
APS
 
Actu-Economie


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