L’Afrique doit profiter des accords de partenariat économique avec l’UE pour améliorer son accès aux marchés

Mercredi 17 Juin 2015

Les négociations portant sur les Accords de Partenariat Economique(APE) entre l’Union Européenne(UE) et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) dominent depuis dix ans les relations commerciales entre ces deux régions. Et pourtant, malgré 30 ans d’accès préférentiel non réciproque au marché européen, les importations de l’UE en provenance des pays ACP ont reculé, de 7 à 3% du total, estime un rapport publié le 25 mai par la Banque africaine de développement (BAD).


L’Afrique doit profiter des accords de partenariat économique avec l’UE pour améliorer son accès aux marchés
Contrairement au commerce avec la Chine, les échanges de l’Afrique avec l’UE sont plus diversifiés : en plus des minerais, les exportations concernent les métaux communs et les métaux précieux, les produits alimentaires, les boissons  et les produits agricoles.
La décision de l’UE de refuser à compter d’octobre 2014 l’accès à ses marchés aux pays n’affichant pas clairement leur intention de ratifier ces APE  a donné un nouvel élan aux négociations. Les discussions avec les cinq groupements régionaux  de l’Afrique progressent, mais à un rythme différent. Les divergences sont aussi manifestes au sein des groupements. Le Cameroun est le seul pays d’Afrique centrale à avoir signé un APE intérimaire. Et Madagascar, Maurice, les Seychelles et le Zimbabwe sont les seuls des 12 membres du groupe de pays d’Afrique de l’Est et australe participant à la négociation à avoir engagé l’application de l’accord intérimaire, selon ce rapport intitulé « Perspectives économiques en Afrique 2015».
Alors que les APE prévoient un abaissement des tarifs douaniers de part et d’autres, certaines dispositions suscitent toujours la controverse entre l’UE et les cinq groupes africains partis aux négociations. En Afrique de l’Ouest (40% des échanges ACP-UE), les dirigeants de la CEDEAO ont avalisé  la signature de l’APE en 2014, malgré les réserves du Nigeria quant aux risques de pertes de rentrées douanières, la faiblesse des capacités de production de la région et l’impact des importations sur des économies locales naissantes.
Kine SEYE
UEMOA-CEDEAO


Nouveau commentaire :

UEMOA-CEDEAO | Marché sous-Régional | Agence UMOA titres




En kiosque.














Inscription à la newsletter