Interconnexion électrique : La BEI injecte 13 milliards

Mardi 24 Novembre 2015

Le ministre de l’Economie et des Finances a procédé à la signature d’un accord de prêt de 13 milliards de la Banque européenne d’investissement pour la réalisation d’un projet interconnexion des pays membres de l’OMGV. Ce projet vise la construction de de lignes haute tension 225 kV (kilovolts).


Il y a bien des raisons d’espérer ave la mise en œuvre du Projet d’interconnexion électrique des pays membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG). Surtout avec l’appui conséquent que vient de lui consacrer la Banque européenne d’Investissement (BEI) qui s’élève à 20 millions d’euros soit plus de 13 milliards de FCFA, représentant proportionnellement le coût de la dorsale sud sur le territoire sénégalais avec les deux postes de transformation haute tension et moyenne tension, respectivement à Kaolack et à Tanaff.
 
Le ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba qui a procédé à la signature de cet accord avec Ambroise Fayolle Vice-président de la BEI, n’a pas caché son bonheur au moment d’apposer sa signature.  Selon, le e projet d’interconnexion électrique, qui est un volet du Programme Energie de l’OMVG, vise la construction de lignes haute tension 225 kV (kilovolts) devant permettre le transport de l’électricité, des barrages hydroélectriques de Sambangalou à Kédougou et Kaléta en République de Guinée, aux foyers de consommation dans ces différents pays.Ce projet est ainsi déterminant pour les pays membres de l’OMVG à savoir la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau et le Sénégal.
 
La réalisation de cette dorsale sud et d’une manière générale tout le projet d’interconnexion électrique participent à la création d’un marché régional de l’électricité, tout en renforçant la coopération et l’intégration régionale, notamment par un système performant d’échanges d’énergie. Mais de façon plus concrète, ce projet permet d’injecter 48 MW (mégawatts) supplémentaires dans le réseau de distribution de la SENELEC, mais aussi et surtout de promouvoir et d’offrir aux consommateurs une énergie propre et renouvelable, produite à partir de la centrale hydroélectrique de Kaléta.
 
«A travers ce projet, le Sénégal se donne les moyens d’améliorer la qualité et la fourniture de l’énergie à des coûts compétitifs ; l’objectif à terme étant de porter le taux d’accès à l’électricité de 57% en 2013 à 65% en 2019», indique Amadou Ba. Qui estime qu’avec la réalisation de la dorsale sud d’interconnexion électrique la sous-région aura une plus grande offre d’électricité, mais aussi elle va améliorer sensiblement la compétitivité de ses entreprises et stimuler ainsi sa croissance économique.
 
Pathé TOURE 
Energie


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