M. Kama s’exprimait au nom du patronat sénégalais lors de l’ouverture officielle du forum international sur le financement des projets de types PPP.
« L’autorité publique peut parfois se trouver dans une position de faiblesse par rapport aux grands opérateurs mondiaux », a ajouté M. Kama. Selon lui, dans des pays comme le Sénégal, la mission première des pouvoirs publics sera de « veiller régulièrement à ce que le processus soit basé sur des principes d’équité, de transparence et d’avantages mutuels et une bonne régulation des secteurs de concession publique ». De l’avis de M. Kama, c’est à ces conditions qu’on pourra aménager des espaces d’intervention pour les opérateurs économiques nationaux si on veut que la collectivité tire de ces nouveaux instruments le maximum de profits. « Nous sommes convaincus que bien exploitées, l’ouverture vers les PPP comme mode alternatif de financement devrait constituer pour les entreprises nationales une formidable opportunité », a soutenu le président de la CNES. Mais à ses yeux, cette opportunité a besoin du soutien de l’Etat pour se concrétiser. Il a au passage félicité l’Etat sénégalais d’avoir fixé dans un cadre juridique et réglementaire clair en vue d’amener les entreprises étrangères à s’associer avec les entreprises locales dans tous les projets d’infrastructures.
Sur un autre registre, M. Kama a regretté qu’en termes de nombre de projets PPP, l’Afrique subsaharienne ne représente que 10% des activités dans l’ensemble des pays en développement, soit 9% en termes d’investissement avec plus du quart réalisé par l’Afrique du Sud et le Nigeria. « Or le besoin de financement annuel en matière d’infrastructure y est estimé à 93 milliards de dollars », soutient Mansour Kama.
El Hadj Diakhaté
« L’autorité publique peut parfois se trouver dans une position de faiblesse par rapport aux grands opérateurs mondiaux », a ajouté M. Kama. Selon lui, dans des pays comme le Sénégal, la mission première des pouvoirs publics sera de « veiller régulièrement à ce que le processus soit basé sur des principes d’équité, de transparence et d’avantages mutuels et une bonne régulation des secteurs de concession publique ». De l’avis de M. Kama, c’est à ces conditions qu’on pourra aménager des espaces d’intervention pour les opérateurs économiques nationaux si on veut que la collectivité tire de ces nouveaux instruments le maximum de profits. « Nous sommes convaincus que bien exploitées, l’ouverture vers les PPP comme mode alternatif de financement devrait constituer pour les entreprises nationales une formidable opportunité », a soutenu le président de la CNES. Mais à ses yeux, cette opportunité a besoin du soutien de l’Etat pour se concrétiser. Il a au passage félicité l’Etat sénégalais d’avoir fixé dans un cadre juridique et réglementaire clair en vue d’amener les entreprises étrangères à s’associer avec les entreprises locales dans tous les projets d’infrastructures.
Sur un autre registre, M. Kama a regretté qu’en termes de nombre de projets PPP, l’Afrique subsaharienne ne représente que 10% des activités dans l’ensemble des pays en développement, soit 9% en termes d’investissement avec plus du quart réalisé par l’Afrique du Sud et le Nigeria. « Or le besoin de financement annuel en matière d’infrastructure y est estimé à 93 milliards de dollars », soutient Mansour Kama.
El Hadj Diakhaté