Ouvertes officiellement ce mardi 27 mai par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouatttara, les Assemblées annuelles 2025 de la Banque Africaine de Développement (BAD) marquent les dix ans de Dr. Akinwumi Adesina à la tête de l’institution. Une fin de mandat qui marque la fin d’une décennie de transformation exceptionnelle, avec l’élection prévue d'un nouveau président du Groupe panafricain.
Élu en 2015, puis reconduit en 2020, Akinwumi Adesina a repositionné la BAD comme l’un des piliers du développement africain. Sous sa direction, le capital de la Banque a triplé, passant de 93 à 318 milliards USD ; les High 5 (Nourrir, Éclairer, Industrialiser, Intégrer et Améliorer la qualité de vie) ont touché plus de 565 millions d’Africains ; pour ne rien gâcher, l’Afrique a consolidé sa voix sur les grandes scènes financières mondiales.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, estime que depuis sa création en 1964, la Banque africaine de développement (BAD) a profondément transformé le visage économique et social de l’Afrique.
En donnant, mardi 27 mai 2025, le coup d’envoi officiel des Assemblées annuelles 2025 de la BAD, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara ne s’y est pas trompé en confirmant que la Banque a apporté des ressources importantes aux Etats africains. « Les réalisations sont nombreuses, nous les avons vues à travers le continent, que ce soit dans le domaine de la sécurité alimentaire, de l’industrialisation, de l’électrification, des infrastructures de transport, de la politique d’intégration régionale ou de l’amélioration des conditions de vie des populations », a t-il déclaré.
Un thème capital
Placées autour du thème stratégique : “Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement”, l’évènement est une invite aux pays membres régionaux de l’institution, à se tourner vers leur continent pour identifier et exploiter les diverses ressources en capital de l’Afrique (humaines, naturelles, financières et économiques) afin de favoriser sa transformation structurelle.
Se réjouissant du thème, le président Ouattara estime qu’ « Il nous donne ainsi l’occasion d’échanger sur les réformes et les politiques à mettre en œuvre pour permettre au capital humain, naturel, financier et commercial de contribuer efficacement à la transformation structurelle des économies africaines ».
Le thème met aussi en lumière le Deuxième Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 à savoir : « Une opportunité de valorisation et de financement du capital de l’Afrique », comme l’a rappelé Mme Nialé Kaba, ministre ivoirienne de l’Economie, du Plan et du Développement, dans son adresse.
Un nouveau dynamisme
Pour sa part, le président sortant de la Bad, face à un parterre de chefs d’Etat, de ministres, de dirigeants d’institutions financières et de partenaires au développement, d’Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique, le président sortant n’a pas boudé son plaisir, sa joie et sa fierté en mettant en lumière l’ampleur du travail accompli. Notre vision, dit-il, « était simple : faire de la BAD une banque plus efficace, plus proche de ses États membres, plus agile et plus ambitieuse pour l’Afrique », a-t-il déclaré, sans occulter la capacité de l’institution à répondre aux crises, sanitaires ou géopolitiques.
Mais le bilan dressé par Dr, Adesina est plus éloquent : la BAD, sous sa direction, a approuvé des financements d'un montant de plus de 102 milliards de dollars, représentant plus de 46 % des engagements réalisés par l'institution depuis sa création en 1964 ; dans la même veine, en dix ans, le total des décaissements de la BAD a également augmenté pour atteindre 59 milliards de dollars, l’équivalent de la moitié de tous les décaissements de l’histoire de la Banque ; toujours en 10 ans, la BAD a réalisé la plus importante reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD) de son histoire, puisque nous avons réussi à mobiliser 8,9 milliards de dollars dans le cadre de sa 16e reconstitution.
Pour le président sortant, « Il ne s’agit pas seulement de chiffres. Grâce à votre soutien collectif, cela représente un nouveau dynamisme, une nouvelle ampleur et un nouvel impact transformateur de la BAD, qu’il n’en a jamais eu dans son histoire », a-t-il précisé. Cerise sur le gâteau, Dr. Adesina laisse une empreinte haute en prestige : la Banque africaine de développement (BAD) construira un nouveau siège ultramoderne à Abidjan. Ce projet, estimé à 700 millions de dollars, permettra de moderniser les infrastructures de la banque et de renforcer sa présence en Côte d'Ivoire.
Cette efficacité opérationnelle et politique laisse derrière elle une exigence d’excellence pour son successeur.
Malick NDAW
Élu en 2015, puis reconduit en 2020, Akinwumi Adesina a repositionné la BAD comme l’un des piliers du développement africain. Sous sa direction, le capital de la Banque a triplé, passant de 93 à 318 milliards USD ; les High 5 (Nourrir, Éclairer, Industrialiser, Intégrer et Améliorer la qualité de vie) ont touché plus de 565 millions d’Africains ; pour ne rien gâcher, l’Afrique a consolidé sa voix sur les grandes scènes financières mondiales.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, estime que depuis sa création en 1964, la Banque africaine de développement (BAD) a profondément transformé le visage économique et social de l’Afrique.
En donnant, mardi 27 mai 2025, le coup d’envoi officiel des Assemblées annuelles 2025 de la BAD, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara ne s’y est pas trompé en confirmant que la Banque a apporté des ressources importantes aux Etats africains. « Les réalisations sont nombreuses, nous les avons vues à travers le continent, que ce soit dans le domaine de la sécurité alimentaire, de l’industrialisation, de l’électrification, des infrastructures de transport, de la politique d’intégration régionale ou de l’amélioration des conditions de vie des populations », a t-il déclaré.
Un thème capital
Placées autour du thème stratégique : “Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement”, l’évènement est une invite aux pays membres régionaux de l’institution, à se tourner vers leur continent pour identifier et exploiter les diverses ressources en capital de l’Afrique (humaines, naturelles, financières et économiques) afin de favoriser sa transformation structurelle.
Se réjouissant du thème, le président Ouattara estime qu’ « Il nous donne ainsi l’occasion d’échanger sur les réformes et les politiques à mettre en œuvre pour permettre au capital humain, naturel, financier et commercial de contribuer efficacement à la transformation structurelle des économies africaines ».
Le thème met aussi en lumière le Deuxième Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 à savoir : « Une opportunité de valorisation et de financement du capital de l’Afrique », comme l’a rappelé Mme Nialé Kaba, ministre ivoirienne de l’Economie, du Plan et du Développement, dans son adresse.
Un nouveau dynamisme
Pour sa part, le président sortant de la Bad, face à un parterre de chefs d’Etat, de ministres, de dirigeants d’institutions financières et de partenaires au développement, d’Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique, le président sortant n’a pas boudé son plaisir, sa joie et sa fierté en mettant en lumière l’ampleur du travail accompli. Notre vision, dit-il, « était simple : faire de la BAD une banque plus efficace, plus proche de ses États membres, plus agile et plus ambitieuse pour l’Afrique », a-t-il déclaré, sans occulter la capacité de l’institution à répondre aux crises, sanitaires ou géopolitiques.
Mais le bilan dressé par Dr, Adesina est plus éloquent : la BAD, sous sa direction, a approuvé des financements d'un montant de plus de 102 milliards de dollars, représentant plus de 46 % des engagements réalisés par l'institution depuis sa création en 1964 ; dans la même veine, en dix ans, le total des décaissements de la BAD a également augmenté pour atteindre 59 milliards de dollars, l’équivalent de la moitié de tous les décaissements de l’histoire de la Banque ; toujours en 10 ans, la BAD a réalisé la plus importante reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD) de son histoire, puisque nous avons réussi à mobiliser 8,9 milliards de dollars dans le cadre de sa 16e reconstitution.
Pour le président sortant, « Il ne s’agit pas seulement de chiffres. Grâce à votre soutien collectif, cela représente un nouveau dynamisme, une nouvelle ampleur et un nouvel impact transformateur de la BAD, qu’il n’en a jamais eu dans son histoire », a-t-il précisé. Cerise sur le gâteau, Dr. Adesina laisse une empreinte haute en prestige : la Banque africaine de développement (BAD) construira un nouveau siège ultramoderne à Abidjan. Ce projet, estimé à 700 millions de dollars, permettra de moderniser les infrastructures de la banque et de renforcer sa présence en Côte d'Ivoire.
Cette efficacité opérationnelle et politique laisse derrière elle une exigence d’excellence pour son successeur.
Malick NDAW