
« Opportunités et défis pour les banques centrales ». Le thème central de la prochaine Conférence Internationale sur l’Intelligence artificielle (IA) que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) organise à Dakar, le 21 mai 2025, résume à lui seul, les enjeux de la transition technologique sur le système financier, monétaire, souverain et économique.
La complexification des interactions économiques, monétaires et financières induite par le processus de digitalisation effréné, oblige les Banques Centrales à s’adapter afin de mieux répondre aux nouveaux défis L’intelligence artificielle agit comme un facteur systémique de transformation du cadre financier, monétaire, souverain et économique. La transition constitue ainsi un tournant décisif qui invite les instituts d’émission à conformer leurs cadres réglementaires, à renforcer leurs mécanismes de supervision et à adapter leur dispositif de suivi de conjoncture aux outils IA .
Des échanges issus de la première réunion semestrielle du Groupe Consultatif régional pour l’Afrique subsaharienne (GCR-ASS) du Conseil de stabilité financière (FSB) tenue il y a un an à Dakar, il est ressorti que certaines banques centrales et organismes de régulation financière en Afrique ont déjà sauté le pas en matière d’intégration des technologies d’IA dans leur cadre de supervision bancaire et de surveillance micro et macro-prudentielle. Les exemples de la Banque du Botswana, la Banque de Réserve d’Afrique du Sud et la Commission des services financiers (CSF) de l’ïle Maurice ont été donnés.
La tenue prochaine à Dakar de la Conférence Internationale sera ainsi un prolongement de ces échanges sur l’application de l’IA et les innovations y relatives dans le secteur bancaire et financier en général, et au sein des activités des banques centrales et autres organismes de régulation de référence, en particulier.
Somme toute, pour les États comme pour les banques centrales, l’enjeu majeur est de ne pas subir l’IA, mais plutôt de la maîtriser, la réguler, et la mettre au service du développement inclusif et de la souveraineté.
Malick NDAW
La complexification des interactions économiques, monétaires et financières induite par le processus de digitalisation effréné, oblige les Banques Centrales à s’adapter afin de mieux répondre aux nouveaux défis L’intelligence artificielle agit comme un facteur systémique de transformation du cadre financier, monétaire, souverain et économique. La transition constitue ainsi un tournant décisif qui invite les instituts d’émission à conformer leurs cadres réglementaires, à renforcer leurs mécanismes de supervision et à adapter leur dispositif de suivi de conjoncture aux outils IA .
Des échanges issus de la première réunion semestrielle du Groupe Consultatif régional pour l’Afrique subsaharienne (GCR-ASS) du Conseil de stabilité financière (FSB) tenue il y a un an à Dakar, il est ressorti que certaines banques centrales et organismes de régulation financière en Afrique ont déjà sauté le pas en matière d’intégration des technologies d’IA dans leur cadre de supervision bancaire et de surveillance micro et macro-prudentielle. Les exemples de la Banque du Botswana, la Banque de Réserve d’Afrique du Sud et la Commission des services financiers (CSF) de l’ïle Maurice ont été donnés.
La tenue prochaine à Dakar de la Conférence Internationale sera ainsi un prolongement de ces échanges sur l’application de l’IA et les innovations y relatives dans le secteur bancaire et financier en général, et au sein des activités des banques centrales et autres organismes de régulation de référence, en particulier.
Somme toute, pour les États comme pour les banques centrales, l’enjeu majeur est de ne pas subir l’IA, mais plutôt de la maîtriser, la réguler, et la mettre au service du développement inclusif et de la souveraineté.
Malick NDAW